Les entraîneurs du lutteur mongol Mandakhnaran Ganzorig ont protesté de façon surréaliste après la défaite sur décision arbitrale de leur athlète.
À Rio, on pensait avoir tout vu. De la couleur verdâtre de l'eau du bassin de plongeon à la danse de la joie de l'haltérophile des Îles Kiribati, ces 31es Jeux d'été de l'histoire ont été riches en images insolites. Dimanche soir, pour l'avant-dernière épreuve de lutte des Jeux de Rio chez les moins de 65kg, le Mongole Mandakhnaran Ganzorig et l'Ouzbek Ikhtiyor Navruzov s'affrontaient pour la médaille de bronze de la discipline. Et la fin du combat entre les deux athlètes fut surréaliste.
Le strip-tease des Jeux. Furieux de la défaite de leur poulain sur décision des arbitres, les entraîneurs du lutteur mongol sont alors montés sur le tapis pour protester devant les arbitres. Le premier coach a (juste) jeté son haut pendant que son acolyte entamait LE strip-tease des Jeux pour se retrouver en slip devant des juges abasourdis. Le personnel de sécurité de la Carioca Arena 2 est finalement intervenu et a invité le duo à quitter la salle. Un départ sous les applaudissements d'une foule brésilienne visiblement ravie du spectacle et hurlant "Mongolia ! Mongolia !".
Le Mongole a célébré un peu tôt sa victoire… Alors que le lutteur ouzbek Ikhtiyor Navruzov venait de prendre un point de pénalité pour protestation à quinze secondes de la fin du match, le lutteur mongol Mandakhnaran Ganzorig pensait l’emporter, et célébra un peu tôt sa victoire. Sur la poignée de seconde restantes, le Mongol refuse le combat, évite son adversaire en courant, gesticulant et grimaçant au nez et à la barbe de son adversaire. Point de pénalité pour non-combativité : victoire du lutteur ouzbek, et protestation kafkaïenne de ses coachs. On ne s'en lasse pas.
>> L'art de refuser le combat :