Thomas Chirault. 1:37
  • Copié
Antoine Bienvault, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Handout / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP , modifié à
Les épreuves de tir à l'arc débutent ce jeudi sur l'esplanade des Invalides de Paris, pour la deuxième journée de compétition des Jeux olympiques. Et les fans français supporteront notamment Thomas Chirault, archer et... étudiant en école d'ingénieur. Europe 1 l'a rencontré.

Il fait partie des athlètes au profil atypique de ces Jeux olympiques de Paris 2024. Thomas Chirault, qui débute les épreuves de tir à l'arc dès ce jeudi après-midi sur l'esplanade des Invalides, n'est pas seulement archer. Il est aussi étudiant en dernière année dans une école d'ingénieur parisienne. Un enseignement complexe, qu'il a dû adapter pour se préparer au mieux pour les JO.

 

97% de tir à l'arc et 3% d'études

Entre la physique et ses flèches, Thomas Chirault a dû faire un choix cette année. Mais pour l'archer de 26 ans, aux cheveux courts et aux petites lunettes sur le nez, la perspective des Jeux à Paris, sur l'esplanade des Invalides, a vite fait pencher la balance. Ces derniers temps, "ça a été vraiment tir à l'arc à 97% et étude à 3%", affirme-t-il à Europe 1.

"J'ai réussi à suivre quelques matières complètement à distance avec quelqu'un dans ma promotion pour me prendre des notes et me les envoyer le soir des cours par exemple", relate-t-il, souligne que son école lui avait permis "de passer des épreuves en décalé parce que je n'étais pas forcément sur place". "C'est vraiment un travail de groupe pour adapter la préparation", concède l'athlète.

La médaille olympique et le diplôme d'ingénieur dans le viseur

Si ces derniers mois l'ont éloigné des bancs de l'école, le jeune archer, en revanche, assistait à presque tous ses courts l'an passé. Un effort pour assurer son avenir, qui lui sert aussi une fois l'arc entre les mains. "Au tir à l'arc, on a besoin de beaucoup de concentration. Et d'être concentré sur les cours, les fesses sur la chaise pendant de nombreuses heures... Quand je reviens à l'entraînement, je peux le faire aussi", explique-t-il. "C'est ce lien que j'ai réussi à faire, cette capacité de concentration que j'ai acquis pour pouvoir me concentrer très fort, très rapidement."

Cet été, Thomas Chirault espère bien réaliser le doublé : une première médaille aux Jeux olympiques et un diplôme d'ingénieur en poche.