C'est la curiosité de ces JO de Paris 2024. À 16h ce jeudi commencent les préqualifications des battles de breakdance, nouveau sport introduit cette année au programme olympique. Une discipline, déjà bien connue aux États-Unis depuis les années 2000, qui mêle danse et esthétique et qui gagne peu à peu la France.
Dans le forum des Halles, un vrai stade de 10 mètres sur 20 est installé pour initier les curieux au breaking. Un avant-goût avant la compétition des JO qui aura lieu sur la place de la Concorde. Les sportifs font leur entrée, habillés en survêtement, jogging et baskets et débutent leur performance.
Créativité et audace
La durée et le nombre de danseurs dépend de chaque battle, en l'occurrence ici un quatre contre quatre de 10 minutes. Le but étant d'impressionner les trois jurys. "Plus, tu vas faire des figures difficiles et plus, tu es créatif et plus, tu auras des chances de remporter une battle", éclaire Hassan, l'un des coachs présents.
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Le scorpion fait par exemple partie des figures très populaires de ce sport, comme l'explique le fameux sportif et influenceur Booska-P. "C'est une phase par terre avec les deux mains sur le sol. Il faut bien le visualiser dans la tête". Être dans la créativité est la clé pour se démarquer. "Par exemple B-boy Lilou (surnom attribué au breakdancer Ali Ramdani Nldr) il fait vraiment des figures incroyables. Mais c'est vraiment à toi de trouver ta propre inspiration pour faire ta meilleure figure", ajoute Booska-P. Ce mercredi, sur décision des juges, c'est l'équipe 1 qui s'est imposée sur cette piste improvisée aux Halles. Il peut également y avoir égalité si un juge croise les deux bras au lieu de choisir un camp, mais cette situation demeure plutôt rare.