Des chutes, des danses de la joie, de l'amour, du courage... Voici le meilleur et le pire des Jeux olympiques de Rio.
On a vibré, on a râlé, on a pleuré, mais on a ri aussi. En quinze jours de compétition, les Jeux olympiques de Rio nous auront fait passer par toutes les émotions. Par leurs performances (plus ou moins voulues), certains athlètes nous ont offert de bien belles séquences, à revoir sans modération.
OUTCH !
- Le gros plat du plongeur russe
Il était pourtant l'un des favoris de l'épreuve. Après deux sauts réussis pour entamer sa demi-finale, le plongeur russe Ilya Zakharov a lancé deux vrilles et demies accompagnées de deux saltos pour son troisième et dernier saut. C'était beau... Jusqu'à son atterrissage. Le pauvre plongeur a fait un joli plat, récoltant un zéro pointé de la part des juges. Allez, ça arrive même aux meilleurs.
- La terrible galipette du Haïtien Julmis au 110m haies
Jeffrey Julmis semblait pourtant confiant avant d'entamer son 110m haies. Mais dès la première haie, l'athlète haïtien a trébuché, nous gratifiant d'un impressionnant roulé-boulé. On ne va pas vous mentir, on a esquissé un sourire en regardant cette chute. Mais en voyant Jeffrey Julmis se relever malgré l'épreuve et reprendre sa course, on n'a pu qu'admirer son courage. Bravo champion !
HAPPY !
Victorieuse, une lutteuse japonaise martyrise son coach
C'est une manière originale de remercier celui qui lui a tout appris… Ivre de joie après sa médaille d'or, la lutteuse japonaise Risako Kawai s'est dirigée vers son entraîneur et l'a projeté au sol à deux reprises. Pas rancunier pour deux sous, et sans doute un peu complice de cette étonnante célébration, le coach japonais a gardé son sourire et même grimpé sur les épaules de Risako Kawai.
- La danse de la joie d'un haltérophile des Îles Kiribati
Voilà un sportif à la bonne humeur contagieuse ! Qu'il réussisse ou non ses barres à l'épaule-jeté, cet haltérophile des Îles Kiribati ne peut réprimer une petite danse de la joie. David Katoatau, véritable star dans son pays, a trouvé un bon moyen de se faire remarquer.
- Bolt se marre avec De Grasse en pleine demi-finale du 200m
C'en est presque rageant pour leurs adversaires. Avec une incroyable décontraction, le Jamaïcain Usain Bolt et le jeune Canadien Andre De Grasse sont arrivés en tête de la demi-finale du 200 m à Rio. Tellement facile qu'ils en ont même profité pour se vanner pendant la course.
- Les supporters américains
A la piscine olympique, à la salle de basket ou à l'arène de gymnastique de Rio… Ils étaient partout ! Logan Paul et Mark Dohner, deux comédiens américains, ont fait mourir de rire Internet en apparaissant un maximum de fois à la télévision durant les épreuves en train de "dabber", une danse très populaire en ce moment.
CLAP CLAP !
- Le point au pied de Ngapeth
Le volleyeur français est un habitué des coups de génie et il en a encore fourni la preuve. Face aux Etats-Unis et sur un point extrêmement disputé, Earvin Ngapeth nous a offert un somptueux retourné acrobatique, relançant la balle au pied. La folie conjuguée au talent.
- Le but de Neymar
Neymar n'a pas le temps de tergiverser pendant 90 minutes. Face au Honduras en demi-finale, l'attaquant brésilien a marqué à la 15ème seconde de jeu, soit le but le plus rapide de l'histoire des Jeux. Ça, c'est fait.
LES COURAGEUX
- Bon dernier, le nageur éthiopien acclamé
Parfois, il ne sert à rien d'arriver premier pour devenir un héros. Le nageur éthiopien Robel Habte en sait quelque chose. Dernier de sa série dans un temps très (très) en dessous des autres concurrents, il a pourtant été poussé par un public qui lui était tout acquis.
- Une cycliste sans selle…
On imagine volontiers l'inconfort… Lors du sprint final de l'épreuve de vitesse individuelle, la selle de la pistarde allemande Kristina Vogel s'est tout bonnement fait la malle ! Ce qui n'a étonnamment pas plus gêné que cela l'Allemande, qui a réussi malgré tout à décrocher l'or olympique.
- …Et une coureuse sans chaussure
Ça, c'est la tuile ! Lors des séries du 3000 m steeple, l’Ethiopienne Etenesh Diro a chuté à un kilomètre de l'arrivée. Et dans la bousculade, elle a perdu sa chaussure. Perdant trop de temps à essayer de la remettre, elle a fini sa course pied nu, ovationnée par le public. Septième de sa série à l'arrivée, elle a tout de même été repêchée par le jury d'appel.
DES PLONGEONS SANS BASSIN
- L'incroyable plongeon au finish de la Bahaméenne Shaunae Miller
Ce n'est pas très conventionnel, certes, mais ça marche ! Au coude à coude avec l'Américaine Allyson Felix lors de la finale de 400m, la Bahaméenne Shaunae Miller a franchi la ligne d'arrivée… en plongeant. On ne sait pas vraiment si c'était voulu ou pas, mais ce drôle de finish lui a permis de gagner avec 0"07 d'avance sur sa rivale. Et de rafler au passage la médaille d'or.
- Le plongeon, ça devient une habitude ?
Visiblement, c'est une recette qui fonctionne. Après Shaunae Miller, le Brésilien João Vítor de Oliveira a lui aussi fini sa course sur un plongeon lors de sa série du 110 m haies. Arrivé 4e, le coureur sera finalement qualifié in extremis.
LES JO DE L'AMOUR
- Une médaille d'argent et une demande en mariage
C'est à la fois émouvant… et un peu gênant. Médaille d'argent en plongeon, la Chinoise He Zi a été demandée en mariage par son compagnon, lui aussi plongeur, à la descente du podium. Surprise, visiblement tétanisée, la plongeuse a esquissé un sourire, essuyé une petite larme avant d’acquiescer timidement à la demande. Son futur mari, lui, n'a pas semblé beaucoup plus à l'aise.
LE MEILLEUR POUR LA FIN
- Le gros craquage
On pensait avoir tout vu dans ces JO, mais c'était sans compter sur les entraîneurs du lutteur mongol Mandakhnaran Ganzorig. Furieux après la défaite sur décision arbitrale de leur athlète, les deux entraîneurs n'ont pas hésité à monter sur le tapis pour protester - d'une façon bien peu banale - devant les arbitres.
Verts de rage, ils ont jeté leurs habits un à un. Si le premier coach a eu la décence de conserver son pantalon, le deuxième, lui, a fini en slip et chaussettes, sous les applaudissements nourris du public brésilien. Après deux semaines de Jeux olympiques, on va mettre ça sur le compte de la fatigue...