La Ligue française (LFP) a dénoncé mercredi "fermement les propos insultants" du président de la Liga espagnole, Javier Tebas, pour qui Neymar, en passant du FC Barcelone au PSG, a "pissé dans la piscine".
"Ces propos indignes ne sont pas à la hauteur d'une institution aussi respectable et performante que la Liga espagnole", a écrit la LFP dans un communiqué. Elle affirme que "seule l'UEFA est habilitée à se prononcer sur le respect des règles du fair-play financier par le PSG". "Réuni ce jour, le bureau de la LFP a réaffirmé son soutien au Paris Saint-Germain face à la campagne de dénigrement menée depuis plusieurs semaines par certains grands clubs européens".
Communiqué de la LFP → https://t.co/mzmecu5uZDpic.twitter.com/E6EQUtvlDx
— LFP (@LFPfr) 6 septembre 2017
"Neymar est monté sur le plongeoir...". Après avoir taxé le PSG de "délinquant régulier" qui depuis "des années viole les règles du FPF" (fair-play financier), le président de la Liga a renchéri lors de la convention mondiale des investisseurs du football, le Soccerex, à Manchester. "Un journaliste espagnol l'a défini, et j'espère ne pas être impoli, comme s'ils (le PSG, ndlr) pissaient dans le lit ou dans la piscine. Eh bien Neymar est monté sur le plongeoir et a pissé dans la piscine. Nous ne pouvons pas le tolérer".
Le PSG sanctionné en 2014. Le PSG a déboursé plus de 400 millions d'euros lors du marché des transferts estival, pour attirer notamment Neymar (222 millions d'euros) et le jeune prodige français Kylian Mbappé (opération estimée à 180 millions d'euros, bonus compris), en provenance de Monaco. Vendredi, l'UEFA a ouvert une "enquête formelle" sur le PSG dans le cadre du fair-play financier. Le club français avait déjà été sanctionné en 2014 à la suite d'un contrat passé avec l'office du tourisme du Qatar, que l'UEFA avait jugé surévalué. Les sanctions (lourde amende, restriction de joueurs inscrits en Ligue des champions, etc.) ont été levées depuis.