Plusieurs dizaines de supporters du Paris Saint-Germain se sont rendus, ce mercredi soir, devant le domicile de la star brésilienne Neymar. Résidant de Bougival dans les Yvelines, l'attaquant du PSG a été l'objet de chants injurieux de la part des ultras qui étaient, quelques heures plus tôt, devant le siège du club de la capitale.
Neymar a reçu une visite pour la moins inattendue, ce mercredi soir. Plusieurs dizaines d'ultras du Paris Saint-Germain , pour la majorité appartenant au Collectif Ultra Paris (CUP), se sont rendus à Bougival, petite commune située dans les Yvelines, pour manifester leur mécontentement devant la villa de l'attaquant brésilien. Des chants injurieux, réclamant le départ du joueur, ont été scandés. Actuellement blessé à la cheville, le Brésilien ne devrait pas rejouer sous les couleurs du PSG d'ici la fin de la saison.
Cette action "coup de poing" du CUP s'inscrit dans un contexte de ras-le-bol des supporters du PSG. Le club de la capitale traverse une période très compliquée à l'image de la sixième défaite de la saison en Ligue 1 enregistrée le week-end dernier face à Lorient (3-1) . Une saison cauchemardesque pour le PSG qui avait également été éliminé dès les huitièmes de finale de Ligue des champions contre le Bayern . Les supporters parisiens reprochent à certains joueurs le manque de combativité malgré les gros salaires touchés. Neymar, Lionel Messi mais aussi Marco Verrati ont été la cible des ultras lors de cette action spectaculaire.
Voyage de Messi controversé
Plus tôt dans la journée, ces mêmes supporters s'étaient rendus devant le siège du Paris Saint-Germain à Boulogne-Billancourt. "Apparemment, il est adulé au Barca, aujourd'hui, au Parc, nous, on n'en veut plus du tout. Lui, les stars, on en veut plus" : un supporter excédé déplorait le comportement de Lionel Messi au micro d'Europe 1, demandant son départ imminent.
Lundi, alors que les joueurs avaient été convoqués par Christophe Galtier pour un entraînement suite à la défaite contre Lorient, Lionel Messi s'était envolé pour l'Arabie saoudite, où il a un contrat promotionnel pour le tourisme, sans en avertir sa direction. Un comportement immédiatement sanctionné par le club qui l'aurait privé de salaire pendant deux semaines.