En 2012, c'était l'escrimeuse Laura Flessel qui avait ouvert la marche de la délégation française aux Jeux olympiques de Londres en portant fièrement le drapeau tricolore. En 2016, Teddy Riner avait également eu cet honneur à Rio. Qui lui succèdera en 2020, à Tokyo, au Japon ? Plusieurs champions font déjà acte de candidature, même si la désignation n'aura lieu que quelques semaines avant les Jeux.
Et parmi ceux en pôle-position, on compte notamment Renaud Lavillenie, détenteur du record du monde de saut à la perche, médaillé d'or en 2012 et d'argent en 2016. À 33 ans, l'athlète ne fait d'ailleurs pas mystère de sa candidature. "C'est quelque chose qui fait rêver, d'autant plus que je n'ai pour le moment pas eu l'occasion de faire la cérémonie d'ouverture", raconte celui qui, à Londres comme à Rio, était toujours en stage au moment du début des festivités.
"L'une des plus belles récompenses"
D'autres noms sont aussi évoqués pour précéder la délégation : celui de Mélina Robert-Michon, vice-championne olympique du lancer de disque à Rio en 2016, ou celui de Florent Manaudou, reparti avec l'or du 50 mètres nage libre en 2012. Le décathlonien Kevin Mayer, ou la judokate Clarisse Agbegnenou, tous deux vice-champions olympiques de leur discipline en 2016, sont également des prétendants crédibles.
Une liste qui devrait encore s'allonger. Car la fonction de porte-drapeau, si elle est honorifique, ne manque pas d'attraits, explique Renaud Lavillenie. "Être devant la délégation n'a pas de prix, c'est incroyable. Pour ça, on ne peut pas le prendre à la légère, c'est l'une des plus belles récompenses quand on est un sportif de haut niveau."