Qui de la France ou de l'Allemagne décrochera son ticket pour la finale de l'Euro ? A la veille de la demi-finale opposant les deux pays, Noël Le Graët, président de la Fédération française de football a salué, mercredi matin sur Europe 1, "l'engouement assez exceptionnel (autour de l'équipe de France) parce que les joueurs se conduisent bien en équipe de France, mais aussi dans leurs clubs".
"La compétition redémarre". Au début de la compétition, l'objectif était clair : arriver en demi-finale de l'Euro. "On est dans le dernier carré, c'est bien pour les observateurs, pour nous tous. La France, le pays organisateur, reste en place, cependant aujourd’hui la compétition redémarre pour nous", explique la président de la FFF. "On a rempli la première étape de la mission, mais l'Allemagne est un adversaire redoutable. On considère toujours que l’on n’est pas très loin, mais j'espère que l'on se rapproche" de la finale, poursuit-il.
Une équipe "complémentaire". Une réussite due à une équipe "complémentaire". "Je trouve les joueurs très bien ensemble, ils sont complémentaires sur le terrain, mais aussi dans la vie", note Noël Le Graët. "On a la chance d’avoir des anciens qui sont de sacrés gagneurs et des jeunes un peu insouciants et ça donne quelque chose de très positif", détaille-t-il. Grâce à cela, on retrouve "une équipe de France estimée, qui joue bien et je crois qu'il y a un engouement assez exceptionnel parce que nos joueurs se conduisent bien", salue-t-il.
La France a "une force collective". Plus qu’un véritable leader, "la France a plutôt une force collective", analyse le président le FFF. "Notre équipe a surement des arguments qu'elle n'avait pas il y a quelques années", poursuit-il alors "qu'il fallait revenir dans les meilleures équipes européennes".