Avant le match de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco dimanche soir au Parc des Princes, le défenseur latéral français de Monaco, Ruben Aguilar, ancien international, s'est confié au micro de Cyrille de la Morinerie. Une interview à retrouver en intégralité dans "Europe 1 Sport" avec Lionel Rosso ce dimanche soir.
Formé du côté de Grenoble, de l'AS Saint-Etienne ou encore de Auxerre, Ruben Aguilar défend les couleurs de Monaco depuis 2019, un club qui lui à ouvert les portes de l'équipe de France en 2020. Pour Europe 1, le défenseur latéral droit se confie sur le rendez-vous face aux stars du PSG, son duel sur le terrain avec le Ballon d'Or Lionel Messi , les supporters de l'AS Monaco et évoque l'équipe de France, qu'il espère retrouver.
Est-ce selon vous le plus grand rendez-vous de l’année ?
Le plus grand, je ne sais pas. On a eu pas mal de gros rendez-vous jusqu'à présent, qu’on a su relever, notamment en Europa League où on fini premiers de notre groupe, invaincu. Mais bien sûr, ça fait partie des plus gros matchs de l'année. Ça fait toujours quelque chose de jouer le Paris Saint-Germain c'est sûr. Pour n'importe quel joueur de Ligue 1 pour n'importe quelle équipe. Ce sera un gros match avec une belle ambiance au Parc. On va essayer de relever ce gros défi. Il faudra être tous ensemble, être une équipe, être soudés et redoubler d'efforts.
Vous allez défendre sur Lionel Messi. Ça fait quoi de défendre sur un septuple Ballon d'Or ?
Ce n'est pas rien. Il mérite son Ballon d’Or même s'il y avait d’autres prétendants importants. Il a fait une grande année. On a la chance d'avoir de tels joueurs dans notre championnat. Moi, personnellement, je ne calcule pas tout ça. J'essaie de lui prendre le ballon. Ça reste le meilleur joueur du monde, comme Kylian Mbappé ou d'autres. Mais sur le terrain, en fait, on fait la part des choses. Ce sont nos adversaires, donc il n'y aura pas de cadeau.
Le Parc des Princes sera plein. À Monaco l’ambiance est parfois plus feutrée. Est-ce que vous enviez les joueurs parisiens ?
Non ! (rires). C'est sûr que c'est toujours préférable de jouer devant un stade qui est comble. Après à Monaco, on a aussi notre public. On a une grosse communauté dans l’ensemble de la France. On est bien suivi et ça, c'est important pour nous. Il y a une grosse ferveur autour du club qui est assez importante pour nous les joueurs.
On n'oublie pas que vous êtes un international. Une sélection, c'était un match perdu contre la Finlande (0-2, le 11 novembre 2002), mais vous avez joué avec ce maillot de l'équipe de France. Est-ce qu'il y a une ambition et une envie de retrouver ce maillot bleu ?
Évidemment, on a toujours l’envie et l'espérance d'y retourner un jour quand on a eu la chance d'y goûter. Maintenant, mes ambitions sont tournées vers l'AS Monaco et vers le championnat, vers l'Europa League. Si un jour, j'ai la chance de retourner en équipe de France, porter ce fabuleux maillot bleu, ce sera le plus grand des plaisirs. Si je veux venir un peu titiller la hiérarchie, ça passera par des grosses performances.