Législatives 2024 : Thierry Henry appelle à son tour à «faire barrage aux extrêmes»

Thierry Henry a pris position au sujet des élections législatives en appelant à "faire barrage aux extrêmes". © EMMANUEL DUNAND / AFP
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avec AFP / Crédits photo : EMMANUEL DUNAND / AFP

Le sélectionneur de l'équipe de France de football olympique, Thierry Henry, a pris position au sujet des élections législatives en appelant à "faire barrage aux extrêmes", quelques jours après les sorties de plusieurs cadres des Bleus avant l'Euro 2024, notamment du capitaine Kylian Mbappé.

Thierry Henry , ex-star du football français et actuel sélectionneur de l'équipe de France olympique, a pris position au sujet des élections législatives en appelant à "faire barrage aux extrêmes", lundi en conférence de presse. "Je pense qu'il y a quelque chose qui est quand même important, ce qui peut faire barrage aux extrêmes c'est d'aller voter. Donc allez voter", a-t-il déclaré. "Moi, personnellement, je suis contre tout ce qui divise et un peu plus pour ce qui peut unir", a-t-il ajouté.

Mbappé, Thuram ou encore Dembélé se sont exprimés avant l'Euro

Dimanche, Kylian Mbappé, le capitaine de l'équipe de France A, avait déjà déclaré être "contre les extrêmes, les idées qui divisent" . "J'appelle les jeunes à aller voter, on voit que les extrêmes sont aux portes du pouvoir, on a l'opportunité de choisir l'avenir de notre pays", avait indiqué Mbappé, également en conférence de presse.

Avant lui, d'autres joueurs de l'Equipe de France A avaient aussi appelé à aller voter, comme Ousmane Dembelé, Olivier Giroud ou encore Benjamin Pavard. Marcus Thuram avait lui pris plus clairement position en expliquant samedi qu'il fallait "se battre pour que le RN ne passe pas". "Je partage tout ce qui a été dit auparavant", a ajouté Thierry Henry, en citant "Marcus", "Kylian" et "Ousmane".

Quelques heures après la sortie de Thuram, la Fédération française de football (FFF) avait pour sa part demandé d'"éviter toute forme de pression et d'utilisation politique de l'équipe de France" au sujet des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, appelant à respecter sa "neutralité".