Les Bleus n'avaient plus participé à des Jeux paralympiques depuis Athènes en 2004. Portés par les 21 points de Nicolas Jouanserre, les hommes de Franck Bornerand ont d'emblée mis la pression sur les Marocains, menant de 15 points à la fin du premier quart-temps et de 23 points à la mi-temps. Ils ont pu ensuite gérer leur avance.
"Personne ne nous attendait à ce niveau-là"
"C'est un pur bonheur (...) ça a été beaucoup de boulot, on part de très loin. On a réussi à fédérer quelque chose de très grand humainement et sportivement et c'est l'essentiel", a commenté Franck Bornerand.
"Est-ce qu'on se rend compte de ce qu'on vient de réaliser ? Pas encore, on est encore dans la fièvre de la victoire et on ne se rend pas compte encore que les JO sont là", a poursuivi le coach français dans une réaction communiquée par la Fédération française handisport. Quatre billets pour Paris étaient à saisir dans cet ultime Tournoi qualificatif paralympique, au cours duquel les Bleus ont gagné les quatre matches qu'ils ont disputés.
"Personne ne nous attendait à ce niveau-là, personne n'attendait qu'on fasse quatre victoires, qu'on finisse premiers de notre poule. Je pense qu'on a surpris tout le monde et on est super fiers", a réagi Sofyane Mehiaoui (8 points, 5 passes) dans un communiqué de l'organisation Paris-2024 transmis à l'AFP.
L'Allemagne, le Canada et les Pays-Bas qualifiés
"C'était un gros travail d'équipe, c'était aussi une super grosse organisation et tout s'est super bien passé, on ne pouvait pas rêver mieux. On sera là aux Jeux de Paris 2024, on fera partie de l'aventure et de la fête", a-t-il ajouté.
Outre les Bleus, l'Allemagne, le Canada et les Pays-Bas repartent d'Antibes avec en poche un billet pour Paris, où ils rejoindront les Etats-Unis, l'Australie, l'Espagne et la Grande-Bretagne, déjà qualifiés.
L'équipe de France féminine tentera de les imiter lors du tournoi de qualification programmé en fin de semaine à Osaka, au Japon (17-20 avril). La qualification automatique des équipes de France en tant que pays hôte, en vigueur dans la plupart des sports collectifs, ne s'applique pas au basket fauteuil.