La mass start, la poursuite, l’individuelle, le sprint,… Tout ça, c’est du chinois pour vous ? Il est encore temps de se mettre au parfum. Les Mondiaux de biathlon ont démarré ce jeudi à Hochfilzen, en Autriche, et se termineront le 19 février prochain. Et pour tout comprendre, voilà ce qu’il faut savoir.
- Le relais
Le principe est simple. Chaque pays aligne quatre coureurs de même sexe qui doivent chacun parcourir 7,5 kilomètres pour les hommes, ou 6 kilomètres pour les femmes. Chaque participant doit se soumettre à une séance de tir couché, puis debout. Les premiers relayeurs partent groupés, alors que les suivants doivent attendre que leur coéquipier qui les précède ait terminé son parcours pour pouvoir s’élancer. Pour passer le relais, le coureur qui termine dispose d’une zone délimitée de 30 mètres pour toucher son partenaire avec la main. Ce dernier point est très important car les skis et les bâtons ne comptent pas.
En ce qui concerne le tir, les concurrents disposent de cinq balles pour abattre cinq cibles lors de chaque séance, et de trois balles de pioche en cas d’échec. Toute cible non abattue vaudra un tour de pénalité de 150 mètres au coureur. L’année dernière, les Françaises Justine Braisaz, Anaïs Bescond, Anaïs Chevalier et Marie Dorin-Habert avaient décroché la médaille d’argent dans cette épreuve. Le relais mixte fonctionne sur le même principe.
- Le relais mixte
Le relais mixte, qui a eu lieu jeudi, se déroule de la même façon que le relais normal. Les équipes sont constituées de deux femmes et deux hommes. Les femmes s’élancent d’abord pour un parcours de 6 kilomètres alors que les hommes font ensuite chacun 7,5 kilomètres.
- Le sprint
Le sprint est une épreuve de contre-la-montre individuelle. Les coureurs partent un par un, à 30 secondes d’intervalle, pour un parcours de 10 kilomètres pour les hommes et 7,5 kilomètres pour les femmes. Au programme, deux séances de tir, couché puis debout. À chaque erreur, le coureur devra effectuer un tour de pénalité de 150 mètres. Épreuve la plus courte, c’est aussi celle qui propose le moins de tir, mettant l’accent sur la vitesse. Le sprint avait été dominé par Martin Fourcade en 2016 alors que Marie Dorin-Habert s’était classée deuxième chez les femmes.
- La poursuite
Dans la poursuite, les coureurs luttent directement entre eux pour la victoire finale, et non contre-la-montre. La médaille d’or revient au premier qui franchit la ligne d’arrivée. L’ordre de départ est défini par le résultat du sprint, le vainqueur de l'épreuve partant en premier. Le deuxième s'élance ensuite, avec l'écart qu'il avait concédé lors du sprint. Puis c'est au tour du troisième, du quatrième, etc. Pour ce qui est du parcours, les hommes doivent boucler une distance de 12,5 kilomètres tandis que les femmes s’affrontent sur 10 kilomètres. En tout, quatre séances de tir, deux couché puis deux debout, sont effectuées. La sanction en cas d’échec ? Toujours la même, un tour de pénalité de 150 mètres par cible manquée. Martin Fourcade avait remporté la poursuite lors des derniers Mondiaux tandis que Marie Dorin-Habert s’était hissée sur la troisième marche du podium.
- L’individuelle
L’individuelle est l’épreuve la plus longue : 20 kilomètres pour les hommes et 15 kilomètres pour les femmes. Les concurrents s’élancent un par un, à 30 secondes d’intervalle, et doivent effectuer quatre séances de tirs alternées : couché, debout, couché, debout. Attention, petite spécificité, un échec entraîne directement une minute de pénalité et non un tour de 150 mètres, comme dans les autres épreuves.
- La mass start
La mass start est sans doute l’épreuve la plus spectaculaire. Comme pour la poursuite, il ne s’agit pas d’une course contre-la-montre mais d’une lutte directement entre les biathlètes, à la différence près que ces derniers s’élancent tous en même temps. Un parcours de 15 kilomètres attend les hommes tandis que la ligne d’arrivée se présente après 12,5 kilomètres de course pour les femmes. On retrouve deux séances de tir couché puis deux séances de tir debout avec toujours une boucle de 150 mètres de pénalité en cas d’échec. La petite subtilité réside dans le fait que, lors du premier tir, chaque athlète se place sur la cible correspondant à son dossard, tandis que pour les trois séances de tir suivantes, c’est le classement de la course qui définit la ligne de tir de chacun. Attention, si un concurrent prend un tour de retard sur la tête de course, il est tout bonnement éliminé. Martin Fourcade était arrivé deuxième de la mass start en 2016 alors que chez les femmes, Marie Dorin-Habert qui avait remporté l’épreuve.
Maintenant que le biathlon n’a plus de secrets pour vous, vous n’avez plus qu’à encourager l’équipe de France !