L'assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui devait élire un nouveau président de l'instance et un nouveau conseil d'administration, soit le gouvernement du foot professionnel français, n'a pu se tenir mercredi faute d'avoir atteint le quorum.
Absence de consensus. "Les clubs de L1 n'ont pas réussi à se mettre d'accord entre eux sur les candidats Ligue 1 à l'assemblée générale", a indiqué Didier Quillot, le numéro deux de l'instance, pour expliquer ce défaut de quorum. En clair, 14 présidents de L1 étaient candidats pour 8 postes au conseil d'administration (gouvernement de la LFP) et aucun consensus ne s'est dégagé mercredi.
Un conflit entre L1 et L2. "Nous avons tous perdu aujourd'hui. Il y a un conflit fort entre les deux syndicats (sous-entendant celui qui représente les clubs de L1 et celui des clubs de L2). Chacun doit faire ses meilleurs efforts pour rassembler, fédérer et trouver un consensus. On a un produit commun et c'est vraiment dommage et triste. Il faut trouver un consensus", a déploré Vadim Vasilyev, le vice-président de Monaco.
"Un déni total de démocratie". "Par la volonté conjuguée de 13 clubs et des familles du football, nous n'avons malheureusement pas pu délibérer ensemble des sujets qui importent a tous sur le développement du football et, ce qui est beaucoup plus grave, nous n'avons pas pu faire valoir l'acte démocratique qui est celui d'une assemblée générale élective", a encore regretté devant la presse Bertrand Desplat, président de Guingamp. "On constate et on déplore un déni total de démocratie, on le regrette, a poursuivi le président du club breton. On estime que les personnes qui portent la responsabilité de cette fracture importante du foot devront rendre compte dans les jours et les semaines qui arrivent".
Une nouvelle assemblée générale a été convoquée le 11 novembre. "Cette fois, nos statuts prévoient qu'il n'y aura pas de quorum minimum", a précisé Bertrand Desplat.