Marcelo Bielsa, qui devrait bientôt être débarqué de son poste d'entraîneur du Losc, ne s'est pas rendu mercredi à son "entretien préalable à un éventuel licenciement" et sera auditionné le 12 décembre par la Commission juridique de la LFP. "Il n'y aura aucun entretien préalable. Il n'a pas eu lieu car il n'y avait aucune raison de se déplacer. La primauté qui prévaut dans cette affaire, c'est la Commission juridique de la LFP, conformément à la charte du football professionnel. Nous avons une audience fixée le 12 décembre", a affirmé Carlo Brusa, l'avocat de l'Argentin.
Entretien préalable à un licenciement. Mardi, le Losc, qui avait "suspendu momentanément" 'El Loco' de ses fonctions le 22 novembre, avait annoncé l'avoir "convoqué à un entretien préalable à un éventuel licenciement". Ce communiqué du club nordiste intervenait au lendemain de celui transmis à l'AFP par Me Brusa et qui indiquait que Marcelo Bielsa avait "saisi la Commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) pour faire constater notamment la résiliation de son contrat d'entraîneur (...) aux torts exclusifs de la société Losc".
Un début de saison catastrophique. Bielsa, arrivé il y a cinq mois et connu pour être très pointilleux et procédurier, compte bien faire valoir ses droits alors qu'il était sous contrat jusqu'en juin 2019. Le Losc veut le licencier pour faute grave afin de ne pas avoir à lui verser d'importantes indemnités, qui se chiffrent à environ 15 millions d'euros selon la presse. Lille, qui visait le Top 5, réalise un début de saison calamiteux et pointe à une inquiétante 19e et avant-dernière place après 14 journées.