"Personne ne m'a jamais dit que j'étais titulaire a priori", a assuré lundi Gianluigi Buffon, nouveau gardien du Paris Saint-Germain. L'arrivée du portier international italien de 40 ans pourrait bouleverser la hiérarchie à ce poste au sein du club champion de France.
Trapp et Aréola pour concurrents. "J'ai toujours été titulaire à Parme, à la Juve et en sélection nationale, mais personne ne m'a jamais dit que j'étais titulaire a priori", a déclaré Buffon à l'occasion de sa présentation devant la presse, indiquant ainsi que le staff technique ne lui avait pas assuré d'évoluer en tant que N.1 cette saison. "J'ai toujours été un joueur qui a conquis sa place de titulaire sur le terrain", a poursuivi Buffon, qui devra composer avec la concurrence du Français Alphonse Aréola et de l'Allemand Kevin Trapp, tous deux internationaux.
"Démontrer [qu'il est] un grand gardien". "C'est sûr que j'ai 40 ans mais je suis en excellente forme physique et mentale et je sais que quand il y a besoin d'avoir des objectifs importants (dans un club) il faut l'aide de tout le monde. On a tous du temps de jeu durant la saison, moi je ferai tout pour mettre les autres dans les meilleures conditions. Moi je veux démontrer que je suis un grand gardien et je suis sûr que je le ferai", a également ajouté Buffon. En tout, le PSG compte désormais 5 joueurs sous contrat à ce poste avec lui (Areola, Trapp, Descamps, Cibois). Après avoir passé la saison dans la peau du N.1, Alphonse Areola, actuellement au Mondial avec l'équipe de France, a déjà déclaré qu'il ne souhaitait pas se retrouver sur le banc à la reprise du Championnat.
L'influence de Matuidi. Buffon, qui a évolué à la Juventus aux côtés de Blaire Matuidi, a avoué que l'international français avait influencé sa décision. "Blaise m'a encouragé à venir, il m'a dit 'Gigi ils ont besoin de quelqu'un comme toi à Paris et tu seras très bien dans ce vestiaire, dans cette équipe'. J'y ai donné beaucoup d'importance", a reconnu Buffon. "J'ai passé 10 ans de ma vie à Parme, 17 à la Juve, et sur ces 17 dernières années, je m'étais créé une zone de confort très importante. Or, objectivement, je n'aime pas les zones de confort, j'aime les défis, j'aime me remettre en question, comme joueur et comme personne", a encore expliqué l'Italien.