"Jouer le match pied au plancher", n'a pas suffit. Lille a hypothéqué ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions dès la 2e journée, en perdant à domicile contre Chelsea (2-1), mercredi, dans un match qu'il a échoué à enflammer. Derniers de leur poule, les Nordistes ont presque dit "goodbye" aux deux premières places. Après la gifle reçue face à l'Ajax Amsterdam (3-0) pour leur entrée en lice, ils continuent de payer cher le prix de leur inexpérience.
"Pour bousculer ce genre d'adversaire, on doit être à 110, 120, 130%"
"On a perdu notre deuxième match, et le premier à domicile. Ça s'explique sur de la timidité, encore, en début de match. On a affaire à une équipe qui a l'habitude de jouer ce genre de matchs tous les week-ends, la Coupe d'Europe toutes les saisons, et on a vu la différence qu'il y avait avec nous", a admis Christophe Galtier, entraîneur du LOSC. "L'équipe a ses limites. Sur un plan collectif, on a eu des temps forts. Sur nos temps faibles, nous encaissons des buts, on souffre, et ça nous pénalise sur les deux matches. Dans le match sur certains moments, il y a eu un écart important entre les deux équipes. Chelsea a l'habitude de ce genre de matches. Pour bousculer ce genre d'adversaire, on doit être à 110, 120, 130%", a-t-il ajouté.
"Tout ça fait que, sur la durée, ça coûte énormément. (..) Il y a des regrets, mais c'est aussi ça la Ligue des champions. (...) J'ai trouvé que mes joueurs ont mis plus d'énergie et d'engagement dans le match, à l'inverse du match à l'Ajax. Mais ce soir, il fallait rivaliser dans tous les domaines, tactique, technique... Pour rivaliser à ce niveau-là, il fallait de la force, et là, on s'aperçoit qu'il y a une différence entre eux et nous. Mes joueurs ont tout donné, mais ça n'a pas suffit."