France 0 - 2 Angleterre. Après l'OL, laminé 5-1 la veille par Arsenal, les féminines du Paris SG ont perdu 1-0 contre Chelsea jeudi, une mauvaise entame de Ligue des champions à domicile qu'il faudra effacer dès la semaine prochaine pour les demi-finalistes de l'année dernière.
Au lendemain de la défaite plus que surprise des Lyonnaises en Ligue des champions face aux Anglaises d'Arsenal, les Parisiennes ont connu le même sort. À Jean-Bouin, sous les yeux de Neymar, Presnel Kimpembe et Nuno Mendes, les Parisiennes ont paru moins organisées, moins dangereuses et moins inspirées que les "Blues" emmenées par Millie Bright, la buteuse du soir (27e).
Débuter la phase de groupe sur une défaite, face aux finalistes de l'édition 2021, n'est pas infamant ni rédhibitoire. Mais cela accroît déjà la pression avant la prochaine échéance, dès mercredi à Madrid face au Real, co-leader après sa victoire 2-0 chez les Albanaises du Vllaznia Shkodër.
"Avec zéro point, on démarre mal ce mini-championnat de quatre équipes et de six matches. On a une petite pression avant d'aller à Madrid, il ne faut pas le cacher, on va voir comment on va être capable de la gérer", a commenté l'entraîneur Gérard Prêcheur.
Un match disputé
Le PSG n'a pas sombré dans les grandes largeurs comme les championnes en titre de Lyon, tourmentées mercredi par Beth Mead et compagnie. Cependant, le club détenu par QSI n'a quasiment à aucun moment paru en mesure de contrarier le plan de l'adversaire.
Celui de Paris a parfois semblé assez illisible, d'ailleurs.
Prêcheur s'est retrouvé privé de l'ailière néerlandaise Lieke Martens, amoindrie par "une grippe, un gros rhume", et sans l'ancienne joueuse du FC Barcelone, recrutée cet été pour ce type de choc, l'équipe a paru très inoffensive et souvent désorientée.
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Hamraoui sur le banc
Le couloir gauche de l'attaque aurait pu être arpenté par Sandy Baltimore, titulaire la saison dernière à ce poste, mais l'entraîneur a laissé entendre en conférence d'après-match que son horizon était largement bouché à Paris.
A sa place, c'est la jeune milieu centrale Laurina Fazer, à l'origine d'une rare tentative face au but (49e), qui a pris le relais. Et dans cette organisation, les Parisiennes se sont parfois marché sur les pieds ou ont eu du mal à se retrouver, en plus d'afficher du déchet dans leurs passes. Offensivement, les demi-finalistes des trois dernières éditions n'ont presque rien montré. Derrière, elles ont subi l'activité et la finesse de l'attaquante Sam Kerr, intenable en pivot.
Le milieu de terrain parisien, assez dépassé dans l'engagement, n'a pas bénéficié du renfort de Kheira Hamaraoui. La sentinelle de 32 ans était de retour dans le groupe pour la première fois depuis sa mise à l'écart, mi-avril après une brouille à l'entraînement , mais Prêcheur l'a maintenue sur le banc.