Bousculées mais pas K.-O., les Lyonnaises ont encore pris le dessus sur leurs rivales du Paris SG (1-0) grâce à leur capitaine Wendie Renard, mercredi à Bilbao en demi-finale de Ligue des champions, poursuivant leur quête d'une 5e Ligue des champions successive.
Vers une septième couronne européenne ?
Le couperet n'est pas passé loin de la tête des reines d'Europe, au palmarès riche de six couronnes européennes. Mais, comme d'habitude, elles ont su renvoyer les Parisiennes à leur statut d'éternelles dauphines.
Dimanche à Saint-Sébastien, autre terre d'accueil du "Final 8" sans public et sur terrain neutre, les "Fenottes" retrouveront encore une vieille connaissance avec Wolfsburg, leur bourreau en finale de l'édition 2013, contre qui elles se sont vengées en 2016 et 2018.
Énième désillusion pour le PSG
Ce duel franco-allemand, comme en finale de l'édition masculine, offre déjà une certitude : pour la neuvième année consécutive, le trophée continental reviendra aux joueuses de Wolfsburg (sacrées en 2013 et 2014) ou à celles de Lyon (2011 et 2012, puis de 2016 à 2019). L'ambitieuse équipe du PSG devra elle encore attendre pour rejoindre la cour des grandes, après cette énième désillusion. Son bourreau s'appelle Wendie Renard, la capitaine de tous les records en Ligue des champions qui, d'une tête piquée (67e), a libéré les siennes en reprenant un coup franc d'Amel Majri.
Les Lyonnaises, reines des grands rendez-vous
Le hurlement de joie des Lyonnaises a alors percé dans la "cathédrale" San Mamés, stade de l'Athletic Bilbao vide de tout spectateur en ces temps de pandémie. Comme le signe d'un véritable soulagement...
Ce coup de tête libérateur, dont Renard est coutumière, a été précédé d'un coup du sort, fatal pour les Parisiennes. Car l'action du but a été bâtie sur l'expulsion de Grace Geyoro (65e), la milieu parisienne écopant d'un second avertissement après avoir accroché Lucy Bronze.
Sous les yeux du président Jean-Michel Aulas, les Lyonnaises ont une nouvelle fois prouvé qu'elles étaient les reines des grand rendez-vous, malgré l'absence sur blessure de ses cadres Ada Hegerberg, Griedge Mbock et Amandine Henry. Il reste maintenant une marche à gravir, dimanche à Saint-Sébastien, pour rester tout en haut de l'Europe.