Un coup de poignard de dernière minute. Quelle déception pour les filles du PSG. Battantes, impliquées, elles ont longtemps fait vaciller Francfort, grand favori de cette finale. En revenant au score grâce à Marie-Laure Délie, elles croyaient avoir fait le plus dur, mais un but des Allemandes dans les arrêts de jeu de la deuxième mi-temps (Islacker, 91e) a brisé leurs rêves de titre européen.
Francfort plus expérimenté. Si sur la forme et le scénario du match, les Parisiennes peuvent nourrir des regrets légitimes, sur le fond en revanche, force est de constater que les Allemandes, désormais quadruples lauréates de la compétition, étaient supérieures. Mieux armées physiquement, mieux organisées, elles ont bousculé le PSG en début de match. A la demi-heure de jeu, l'inévitable attaquant Sasic ouvre le score d'une tête astucieuse (1-0, 31e), signant là son 39e but de la saison !
Paris à l'envie. Sans se décourager, les Parisiennes profitent alors d'une baisse de régime de leurs adversaires du soir, et peuvent compter sur les prouesses de leur gardienne polonaise Kiedrzynek, impériale jeudi soir. Dangereuse sur une superbe frappe flottante, Kenza Dali obtient un corner. Sur l'action, elle dépose le ballon sur la tête de Marie-Laure Délie, qui égalise pour Paris ! Le PSG peut rêver plus grand.
Un superbe parcours. En confiance, les joueuses de Farid Benstiti font jeu égal avec Francfort en deuxième mi-temps. Jusqu'à cette 91e minute qui restera longtemps gravée dans les têtes des onze parisiennes. Le rêve s'envole, mais la réalité, elle, est déjà flatteuse pour le PSG, qui a du éliminer l'OL, double vainqueur de la compétition et Wolfsburg, tenant du titre, pour se hisser en finale. De bon augure pour la saison prochaine.