Les féminines de l'Olympique lyonnais, champion d'Europe en titre, s'est mis en mauvaise posture en concédant une défaite (1-0) au Groupama stadium en quart de finale aller de la Ligue des champions féminine face au club anglais de Chelsea. Le match retour se disputera le 30 mars à Londres mais clairement, l'OL devra montrer beaucoup plus pour espérer renverser la tendance après cette première manche. Il faudra gagner par deux buts d'écart.
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— UEFA Women’s Champions League (@UWCL) March 22, 2023
The Blues seal a big first-leg triumph over the reigning champions in France! #UWCL // @ChelseaFCW
Les Lyonnaises, handicapées par de nombreuses absences sur blessures (Macario, Hegerberg, M'Bock, Henry) qui doivent quand même, pour le moins, interpeller, ont plutôt dominé la première période. Mais elle n'ont pas vraiment su se montrer dangereuses hormis sur deux opportunités non cadrées d'Eugénie Le Sommer (9) et Sarah Däbritz (39).
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L'OL inférieur
Au final, elles ont obtenu six corners contre deux à Chelsea qui, malgré la sortie prématurée de l'internationale anglaise Millie Bright sur blessure (43), a été plus incisif. Et Guro Reiten a trouvé l'ouverture d'un tir enveloppé du droit après une passe de Erin Cuthbert qui avait récupéré le ballon dans les pieds de Lindsay Horan (28). Chelsea a rapidement eu d'autres occasions avec une tentative de Lauren James qui a heurté le poteau (36) alors que Samantha Kerr a manqué le cadre de justesse dans le temps additionnel de la première période (45+5).
Peu après la mi-temps, James et Johanna Rytting Kaneryd ont encore poussé la gardienne chilienne de l'OL, Christiane Endler, à deux parades en deux temps (54, 89) tout comme Kerr qui a tiré de peu à côté (75). Globalement, Lyon s'est montré inférieur à son adversaire en terme d'engagement pour faire face à la densité physique de l'équipe londonienne mais également de rythme, à l'image des performances anonymes de Le Sommer, Dzsenifer Maroszan ou Horan.
L'Olympique lyonnais aurait pu toutefois égaliser sur un tir de Delphine Cascarino, touchant le poteau après une mauvaise relance de Magdalena Eriksson sur Vicki Becho (61), ou sur un tir de Daniëlle van de Donk, non cadré (81). Mais les remplacements opérés par l'entraîneure Sonia Bompastor n'ont rien apporté, ou en tout cas pas suffisamment.