Voilà un match qui devait dissiper les doutes parisiens, après la défaite amère des joueurs d’Unay Emery vendredi à Toulouse (2-0). Mais au stade national Vasil Levski de Sofia, face à la modeste et exotique équipe de Ludogorets, le Paris Saint-Germain s’est longtemps fait peur, avant de s’imposer en seconde période (3-1), pour le compte de la deuxième journée de Ligue des champions.
Bougés d'entrée. À la surprise générale, ce sont bien les champions de Bulgarie qui ont débloqué le tableau d’affichage, dès la 15e minute, sur un coup franc direct du Brésilien Natanael, transperçant un mur bien peu soudé. Et le pire, c’est que cette ouverture du score était plutôt logique. Car si les Parisiens avaient la possession, les quadruple champions de France, à l’image de Di Maria, peinaient à se montrer dangereux.
Matuidi comme une bouffée d'air. Stupéfait, le club de la capitale est finalement parvenu à revenir avant la pause. Matuidi, à la limite du hors-jeu, venait conclure une action en triangle initiée par Thiago Motta, avec Verratti dans le rôle du dernier passeur (41e) pour revenir aux vestiaires avec un peu moins de questions en tête.
Areola repousse les doutes. Et quand Paris pensait se mettre définitivement à l’abri, après un nouveau but de Cavani de la tête (55e), les doutes n’ont pas tardé à resurgir. La faute à Thiago Motta, auteur d’une faute aussi insolite qu’idiote dans sa surface (58e). Heureusement, le jeune Alphonse Areola sauvait les siens en détournant le penalty bulgare.
Cavani, un doublé pour souffler. Deux minutes plus tard, Cavani, encore lui, permettait définitivement de sauver les meubles – et la face – en inscrivant son 15e but sous les couleurs Rouge et Bleu en Ligue des champions, son deuxième de la soirée, en autant de tirs cadrés. L’essentiel est sauf : le PSG reste premier du groupe A avec 4 points, à égalité avec Arsenal, tombeur dans le même temps du FC Bâle (2-0).