Au terme d'une triste soirée, l'Olympique Lyonnais a définitivement dit adieu à l'Europe. L'OL, battu à la dernière minute par La Gantoise (1-2) après une rencontre d'une tristesse infinie, mardi soir, est officiellement éliminé de toutes compétitions européennes. Sans idées, sans agressivité, les Lyonnais ont étalé trop de faiblesses pour espérer autre chose qu'une sortie sans gloire après cinq journées de phase de poules. Avec seulement un match nul et un tout petit point au compteur, l'OL n'a tout simplement pas été au niveau.
Un but rapide, puis le néant. Tout avait pourtant bien commencé pour l'OL. Parfaitement entrés dans la rencontre, les Lyonnais ont ouvert le score sur une frappe à bout portant de Jordan Ferri (7e), après un décalage de Rachid Ghezzal dans la surface de réparation. Mais, progressivement, les maux lyonnais du début de saison sont réapparus au grand jour. Les Rhodaniens ont progressivement reculé, jusqu'à se faire dominer et concéder deux grosses occasions à des Belges nettement plus agressifs (11e et 22e). La passivité lyonnaise a été logiquement punie par l'égalisation de La Gantoise, après une magnifique combinaison sur coup-franc, conclue par Milicevic (32e). Puis, à deux minutes de la mi-temps, Anthony Lopes a dû se détendre de tout son long pour sauver son équipe de la noyade (43e).
Une deuxième période infiniment triste. En seconde période, les vagues belges ont cessé, certes. A la place, la pluie et l'ennui se sont abattus sur un stade de Gerland silencieux face au triste spectacle offert par ses protégés. Seuls Valbuena (51e), puis Ghezzal (62e), ont tenté de sortir les rangs lyonnais d'une étonnante torpeur, face à des Belges sans génie mais bien organisés. Mais face à cet OL-là, il suffit d'un simple supplément d'âme pour s'imposer. La Gantoise, plus motivé, plus impliqué, a crucifié Lyon au bout du temps additionnel, sur une tête de Coulibaly, plus rapide que Yanga-Mbiwa (95e). Cruel, mais pas illogique, pour une formation lyonnaise loin des standards continentaux. Le stade de Gerland, pour le dernier match européen de son histoire avant le déménagement vers le nouveau stade, aurait mérité d'autres adieux.