Et si Monaco réussissait l’exploit ? Après les 90 minutes du match aller (1-3), les Monégasques semblent bien mal partis pour rejoindre le PSG et Lyon en Ligue des champions. Mais la bande à Jardim jouera toutefois crânement sa chance face à Valence, mardi soir. En espérant être plus solide que la semaine dernière.
La défense dans le viseur. Louée - à juste titre - la saison dernière, la défense de Monaco a coulé à Mestalla. Afin de retrouver l'étanchéité qui était la sienne, le secteur défensif va donc quelque peu évoluer par rapport à l'aller. Elderson Echiejile (photo), défaillant sur le premier but valencian et en difficulté tout au long du match, sera ainsi remplacé par Layvin Kurzawa, de retour après une contusion contre Lille. Mais parce que le financier prend parfois (souvent ?) le pas sur le sportif à Monaco cet été, Aymen Abdennour, taulier de la défense monégasque la saison passée, sera une nouvelle fois en tribunes, en attendant son transfert à l’étranger.
Les plus expérimentés le savent : pour se qualifier en Coupe d'Europe, il ne faut pas encaisser de but à domicile. Ce sera donc l'objectif premier de Monaco mardi soir. A 2-0, les hommes de Leornardo Jardim passeraient. En encaissant un but, ils devraient en inscrire quatre (ou trois et se qualifier aux prolongations ou aux tirs au but). L’équation est connue. La résoudre sera compliqué.
Devant, du réalisme pour y croire. Jeune et pleine de talents offensifs, l’équipe monégasque devra jouer avec sa tête, résister aux assauts valencians et espérer faire preuve de réalisme devant. Pour cela, en l'absence de Joao Moutinho, blessé, Bernardo Silva sera le dépositaire du jeu, le maître du tempo. Le moment est idéal pour le jeune portugais de démontrer qu'il a franchi un palier. A ses côtés, il pourra compter sur son compatriote, le jeune international Ivan Cavaleiro, auteur d'un bon début de saison, et sur Anthony Martial, que Didier Deschamps scrute avec une attention extrême.
Objectif : 20 millions d’euros. Des armes, Monaco en a. Mais il ne faudra pas louper trop souvent la cible. L’enjeu est d’importance. Nul doute que les dirigeants se chargeront de leur rappeler qu’une qualification, c'est une vingtaine de millions d'euros de recettes assurée. Et l'assurance d'une visibilité essentielle dans un projet de vente.