Naples a validé mercredi sa place en quarts de finale de la Ligue des champions en écrasant l'Eintracht Francfort 3-0 en huitième retour, permettant à l'Italie d'envoyer trois clubs dans le Top 8 pour la première fois depuis 2006. Après la victoire de l'aller (2-0), un doublé de Victor Osimhen (45+2e, 53e) et un penalty de Piotr Zielinski (64e) permettent au Napoli de se hisser pour la première fois de son histoire en quarts de Ligue des champions.
L'Eintracht Francfort n'a jamais été en mesure de contester la suprématie napolitaine dans une rencontre précédée par des heurts en ville dans l'après-midi entre des supporters allemands et les forces de l'ordre, sur fond d'images de guérilla urbaine, dont une voiture de police incendiée, diffusées par les médias. Ces supporters ont fait le déplacement sans pourtant avoir accès au stade napolitain, où ont été diffusés des messages en italien et en allemand appelant au "respect du football".
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Attaque de feu
Sur le terrain, comme souvent, ce sont l'insatiable Osimhen et l'insaisissable Khvicha Kvaraskhelia qui ont mis le feu. Avec son attaque de feu, Naples confirme que ses ambitions ne se limiteront pas à l'Italie, où le scudetto est déjà quasiment en poche à douze journées de la fin. Après avoir fini en tête de sa poule devant Liverpool, les joueurs de Luciano Spalletti ont encore survolé la double confrontation contre le tenant du titre de la Ligue Europa, diminué par l'absence de son meilleur buteur Randal Kolo Muani, suspendu en Campanie après son exclusion à l'aller.
Les Allemands ont pu rêver d'exploit pendant une mi-temps grâce aux arrêts de Kevin Trapp. Le portier allemand a été décisif dès la 1re minute devant Matteo Politano, puis Osimhen à la limite du hors-jeu (16e) et deux fois Kvaratskhelia (19e 42e). L'Eintracht a ainsi pu faire planer une menace diffuse, avec une tête non cadrée sur corner de Rafael Borré (9e) ou un ballon en profondeur dangereux auquel Mario Götze n'a pas suffisamment cru (31e).
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Dernière victoire en 1990
Mais tout est devenu impossible pour les Allemands quand Naples a pris trois buts d'avance en cumulé, juste avant la pause, grâce à un coup de tête d'Osimhen, sans opposition pour reprendre un centre de Politano. À la reprise, le Nigérian a doublé la mise en se jetant sur un centre de Giovanni De Lorenzo. Le double buteur s'est fait mal au poignet sur le coup, mais pas de quoi l'empêcher de reprendre avec un bandage.
Piotr Zielinski s'est invité à la fête en obtenant et transformant un penalty (64e). Naples a alors enfin soufflé un peu, mais sans offrir aux Allemands le plaisir de réduire le score. Car l'entraîneur Luciano Spalletti l'a rappelé mardi : son Napoli n'entend rien lâcher, décidé à rejoindre dans l'histoire du club la génération Maradona championne d'Italie en 1987 et 1990.