C'est un adversaire encore peu connu du grand public que s'apprête à affronter le PSG. Mardi, à Lisbonne, le club de la capitale tentera de se qualifier pour sa première finale de Ligue des champions face au RB Leipzig. Un club à la progression fulgurante, passé en une décennie de la cinquième division allemande au dernier carré de la Ligue des champions, par la volonté de Red Bull et de son patron milliardaire, l'Autrichien Dietrich Mateschitz. Mais ce succès, combiné à cette puissance économique, n'a pas fait grimper la côte de popularité du club outre-Rhin, bien au contraire.
Les détracteurs de Leipzig y voient en effet un club monté de toute pièce grâce aux millions de dollars de son sponsor. Une équipe sans histoire, un club "en plastique". Et le mariage entre cette ville industrielle de l'ex-Allemagne de l'est et la marque Red Bull, symbole du capitalisme triomphant, a de quoi désarçonner.
"La force de Leipzig, c'est sa jeunesse"
Mais le succès de cette équipe ne vient pas uniquement de l'argent. Pour l'entraîneur allemand Gernot Rohr, interrogé par Europe 1, le RB Leipzig a su se créer une identité. "La force de Leipzig c'est sa jeunesse, son enthousiasme, son jeu collectif", explique-t-il, vantant "son pressing très haut, sa combativité dans tous les domaines", ainsi que son collectif.
Symbole de cette équipe, l'ambitieux entraîneur Julian Nagelsmann, 33 ans, a su fédérer autour de lui et suscite l'admiration des plus grands entraîneurs actuels.