Le PSG n'avait pas perdu depuis le 15 mars 2015. Mais le club de la capitale est tombé dimanche soir sur un Olympique lyonnais... Olympique ! Réalistes, fluides dans le jeu, dynamiques, pressants, imaginatifs (notamment en première période)... Les Lyonnais se sont imposés 2-1 à domicile avec brio, mettant fin à une série parisienne de 36 matchs sans défaite. Même s'il a un peu plus souffert en seconde période, l'OL a livré une prestation remarquable. Et se hisse à la troisième place de la Ligue 1 après cette 28e journée.
Lyon intraitable en première période. C'est Cornet qui ouvre le score à la 13e minute, après une action rondement menée : Ferri remet sur Ghezzal qui transmet à Cornet sur la gauche. Celui-ci contrôle avec brio, crochète et décroche une frappe à ras du poteau. Dominateurs tout le long de la première période malgré deux belles occasions parisiennes (une tête de Thiago Silva sur corner à la 36e et une frappe puissante d'Ibrahimovic au 18 mètres, à la 44e), les Lyonnais ont fait le break juste avant la pause. Et avec la manière : sur un centre côté droit de Rafael, Darder réussit un contrôle lumineux, lobe Thiago Silva avant de conclure d'un extérieur du droit.
Paris réagit en seconde. Dès la reprise, les Lyonnais repartent de plus belle. Lacazette se démène sur le côté droit et effectue un coup du foulard pour passer à Cornet. Sa frappe, déviée, oblige Trapp à s'étendre de tout son long pour empêcher les Lyonnais de tuer le match. Mais Paris, re-dynamisé par l'entrée de Pastore à la pause, ne tarde pas à réagir. A la 51e, l'Argentin lance Cavani dans le dos de la Défense. L'Uruguayen tente de rendre la balle à Pastore d'une talonnade mais le retour de Mapou Yanga-Mbiwa entraîne un cafouillage qui profite à Lucas. Le Brésilien réduit le score d'une frappe du gauche.
Le match a ensuite perdu en intensité, même si Lyon (par Ferri, Mapou Yanga-Mbiwa, Lacazette ou encore Ghezzal à deux reprises) aurait pu accroître le score. Dominateur dans le jeu en seconde période, les Parisiens n'ont pas réussi à trouver la faille qui leur aurait permis de prolonger leur invincibilité.