Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, a plaidé lundi sur France Info pour que les Bleues voient leurs rémunérations "augmenter maintenant", alors qu'elles sont nettement inférieures à celles versées à leurs homologues masculins.
"Il serait naturel et normal d'augmenter maintenant les rémunérations des joueuses", a-t-elle déclaré. "On ne peut pas dire qu'il faut des beaux stades, des beaux jeux, de belles audiences, etc, et ensuite, quand on a des audiences, donc des financements conséquents et donc sans doute également des sponsors qui vont se manifester, dire qu'on est au statu quo", a-t-elle argumenté.
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Reconnaissant un "équilibre économique différent" entre le football masculin et féminin, elle souligne que le gouvernement s'est mobilisé depuis quelques années pour créer un "cercle vertueux".
3.500 euros pour les femmes en D1, contre 100.000 pour les hommes en Ligue 1
A la Coupe du monde, la dotation globale, partagée entre 24 équipes, sera de 30 millions de dollars, contre 400 millions l'été dernier en Russie. Mais c'est déjà deux fois plus qu'en 2015 lors du dernier Mondial féminin. En France, le salaire moyen en D1 féminine, tourne autour de 3.500 euros mensuels, contre 100.000 euros bruts par mois en Ligue 1, avec toutefois de forts écarts entre petits et grands clubs, selon une enquête de L'Equipe début février.