"Les Bleus n'ont pas été bien accueillis par un certain nombre de supporters mais très bien par d'autres, donc pour moi il n'y a pas d'incident", a commenté lundi sur France Info Noël Le Graët, président de la FFF, après l'épisode de la Marseillaise sifflée en Turquie.
Pour Le Graët, ce n'est pas seulement la Marseillaise qui a été sifflée mais toute l'équipe de France, qui jouait à Konya en qualifications de l'Euro-2020 samedi (défaite 2-0). "Malheureusement, c'est tout une tribune (qui a commencé à siffler) une demi-heure avant le match, dès qu'un Bleu est apparu sur le terrain, c'est un concert de sifflets qui a duré toute la rencontre dès qu'un Bleu touchait un ballon", a détaillé le patron de la Fédération française de football. Le Graët a précisé que les dirigeants du football turc présents à ses côtés étaient "gênés" par ces sifflets.
Emmanuel Macron avait lui qualifié dimanche d'"inacceptables" les sifflets qui ont accompagné la Marseillaise avant le match. "Le président de la République s'est ému que l'hymne français ait été sifflé en Turquie (samedi) soir. Il a trouvé cela inacceptable", avait indiqué l'Elysée à l'AFP, ajoutant que le chef de l'Etat l'avait "fait savoir" à Noël Le Graët.
Siffler un hymne national, en l’occurrence la Marseillaise, est toujours une honte, un affront et l’inverse des valeurs de fair-play.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 8, 2019
On attend de la FIFA qu’elle sanctionne la fédération de football turque pour le manque de respect du public turc ce soir. MLP #TURFRA
"Siffler un hymne national, en l'occurrence la Marseillaise, est toujours une honte, un affront et l'inverse des valeurs de fair-play. On attend de la Fifa qu'elle sanctionne la fédération de football turque pour le manque de respect du public turc ce soir", s'était aussi émue sur Twitter la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen.