Roger Federer s'est montré sceptique, lundi à Melbourne après sa victoire au premier tour de l'Open d'Australie, à propos des révélations faites dimanche par des médias britanniques au sujet de matches de tennis truqués.
"J'aimerais entendre des noms". "Je ne sais pas exactement ce qu'il y a de nouveau. J'entends qu'on lance de vieux noms. Cette affaire a été traitée", a déclaré le Suisse, sans préciser à quelle affaire il faisait référence. Relancé par un journaliste à propos de la présence de vainqueurs de tournoi du Grand Chelem parmi les joueurs soupçonnés, Federer a répondu : "Qui ? Quoi ? C'est jeté comme ça. C'est facile de faire ça. J'aimerais entendre des noms. Au moins ce serait concret et on pourrait en débattre. Cela n'a aucun sens de donner une réponse qui serait pure spéculation".
"Je n'ai jamais été approché". Le recordman des titres en Grand Chelem (17) a réaffirmé qu'il n'avait lui-même jamais été approché, contrairement à Novak Djokovic qui a de nouveau raconté lundi la tentative de corruption dont il a indirectement fait l'objet en 2007. "Je n'ai jamais été approché. Je n'en avais même jamais entendu parler jusqu'à ce qu'un joueur aborde le sujet lors d'une réunion. Je ne savais pas que ça existait", a-t-il déclaré. Federer a affirmé que le problème devrait être pris très au sérieux. "Il faut être très agressif, comme avec le dopage. Le tennis est intéressant pour les fans si on ne connaît pas le résultat. Dans le cas contraire, pas la peine de venir au stade", a-t-il dit.