Le Français Gilles Simon a estimé que les révélations de médias britanniques sur des matches truqués étaient surtout destinées à "faire le buzz" au moment où commence l'Open d'Australie à Melbourne.
"Qu'on donne les noms". "C'est surtout pour faire le buzz. S'il y a des noms, qu'on les donne, nous serons ravis de les mettre dehors. Nous avons créé le comité d'éthique du tennis pour cela", a dit Simon, 15e mondial, après sa victoire sur le Canadien Vasek Pospisil au premier tour.
"Choquant". "On a l'impression que quelqu'un veut faire du mal à notre sport, sans raison. Je trouve ça choquant", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'avait jamais fait l'objet lui-même d'une tentative de corruption.
16 joueurs soupçonnés. La BBC et le site BuzzFeed ont affirmé dimanche que seize joueurs étaient soupçonnés d'être impliqués dans des matches truqués au cours de la dernière décennie, dont certains sont inscrits à l'Open d'Australie. Ces médias, qui ont eu accès à des documents confidentiels, accusent également l'ATP, instance dirigeante du tennis professionnel, d'avoir cherché à étouffer plusieurs affaires.