Le directeur sportif du Paris SG Leonardo, en pointe des négociations avec Barcelone pour le transfert de sa superstar Neymar, a déclaré vendredi qu'il n'y avait toujours "pas d'accord" avec le club catalan, à trois jours de la fin du mercato.
"Aujourd'hui, il n'y a pas d'accord. Je ne sais pas (s'il y aura un accord avant lundi soir, NDLR). Ça dépend de Barcelone. On a été ouvert pour parler. (...) On a toujours dit qu'il pouvait partir si une proposition qui nous satisfait arrive. Ce n'est pas le cas", a déclaré le dirigeant brésilien. "Notre position a toujours été claire. Ils ont toujours su ce qu'on voulait. La première fois qu'on a eu une proposition écrite de Barcelone, c'était le 27 août. On était ouvert pour parler aux autres joueurs pour faire l'opération. Mais on n'a jamais eu d'accord écrit par rapport à nos conditions", a poursuivi "Leo" dans une prise de parole rare, après la victoire à Metz (2-0).
"On a ouvert la possibilité de son départ seulement à nos conditions, qui ne sont jamais arrivées"
Le feuilleton du transfert du "Ney", le joueur le plus cher de l'histoire acheté 222 M EUR par le PSG en 2017, tient en haleine la planète foot depuis des mois. S'il a fait part de son intention de retourner en Catalogne, le Brésilien est toujours en stand-by dans la capitale, dans l'attente d'un deal entre les deux clubs. "Cette relation (entre le PSG et Neymar, NDLR) aujourd'hui, n'est pas la relation la plus tranquille qui existe. On a ouvert la possibilité de son départ seulement à nos conditions, qui ne sont jamais arrivées", a expliqué Leonardo.
La presse des deux côtés des Pyrénées a évoqué des réunions entre les dirigeants barcelonais et parisiens, mais aussi leurs points d'achoppement, notamment sur les joueurs qui pourraient servir de monnaie d'échange.
"La vérité, c'est qu'il n'y a aucun club qui a l'argent pour l'acheter (Neymar, NDLR). La condition de son départ est toujours liée à celle de lui trouver un remplaçant, et peut-être des autres joueurs pour compléter le montant qu'on exige. On était ouvert à ça", a éclairci le dirigeant. L'un des défis des négociations serait notamment de convaincre l'ailier du Barça Ousmane Dembélé de vouloir retourner en France, mais le champion du monde serait réticent à quitter l'Espagne.
"Par rapport à Dembélé, il a su qu'il devait partir peut-être le 27. C'est plus compliqué. On n'a pas un non ou un oui. Il y a des réactions publiques, mais on n'avait pas d'accord avec Barcelone pour savoir si le joueur était d'accord ou non. Si le club n'est pas d'accord, pourquoi parler avec les joueurs qui sont inclus dans la négociation?", a-t-il balayé.