Mondial 2018 : la France dans la poule C avec le Pérou, le Danemark et l'Australie

L'équipe de France a (encore) été gâtée par le tirage au sort. Les Bleus ont été placés dans la poule C du Mondial 2018 avec le Pérou, le Danemark et l'Australie. Si le premier tour semble largement abordable pour les hommes de Didier Deschamps, la suite de la compétition pourrait être nettement plus compliquée. En effet, les Français pourraient affronter en huitièmes de finale l'une des quatre équipes du "groupe de la mort", le D, composé de l'Argentine, de la Croatie, de l'Islande et du Nigeria.

L'Australie, cet inconnu. Les Bleus affronteront l'Australie pour leur entrée dans la compétition, le 16 juin. Seul joueur connu des "Socceroos" : le vétéran Tim Cahill, longtemps passé par la Premier League avant de s'exiler en MLS, aux États-Unis, et de retourner dans son pays natal. Pour le reste, l'équipe australienne, qualifiée après avoir éliminée en barrages le Honduras, reste largement méconnue. 

Le Pérou, plus petit du pot 2. L'équipe de France jouera ensuite le Pérou, une autre équipe sans grande renommée internationale, le 21 juin. La qualification du pays sud-américain est déjà un exploit, puisqu'il n'avait plus disputé de Coupe du Monde depuis 1982. Sans grande star, avec comme joueur le plus connu l'ancien attaquant de Schalke 04 Jefferson Farfan, le Pérou ne fait clairement pas partie des "ogres" de la compétition. 

Le Danemark, une vieille connaissance. Si l'équipe de France connaît peu de choses du Pérou, elle retrouvera lors de son dernier match de poule une vieille connaissance, le Danemark, le 26 juin. Les Bleus ont en effet souvent affronté les Danois au premier tour, à la Coupe du Monde 1998 (victoire 2-1), à l'Euro 2000 (victoire 3-0) et à la Coupe du Monde 2002 (défaite 2-0). Depuis, les Tricolores n'ont plus retrouvé les Scandinaves en compétition officielle.

Mais les Danois, qualifiés en barrages contre l'Irlande, restent une équipe difficile à manier, notamment sous l'impulsion de leur star, le magnifique meneur de jeu Christian Eriksen, qui brille à Tottenham. Une bonne manière de préparer le huitième de finale, qui s'annonce autrement plus difficile que le premier tour...