Le patron de la fédération néo-zélandaise de rugby Steve Tew a pris acte jeudi de la décision "étrange" d'accorder à la France l'organisation de la Coupe du Monde de rugby 2023, observant que les votes démocratiques produisaient parfois des choses "curieuses".
L'Afrique du Sud était pourtant favorite. Il a confirmé que les Néo-Zélandais avaient suivi les recommandations de World Rugby et voté pour la candidature sud-africaine, qui était favorite. Mais c'est finalement le dossier français qui a récolté mercredi le maximum de voix, aux dépens des dossiers sud-africain et irlandais.
"Des choses curieuses". Confiant qu'il n'était "pas complètement surpris", Steve Tew a observé que cette décision était un exemple de "démocratie en action". "Au final, nous vivons dans une démocratie et les démocraties donnent parfois des choses curieuses", a-t-il déclaré à Londres à Radio New Zealand. "En l'occurrence, elle a produit ici un résultat auquel les gens ne s'attendaient pas."
Il a reconnu que le fait que les recommandations de World Rugby n'aient pas été suivies pouvait étonner. "J'imagine que cela semble bizarre et que les gens spéculeront autant qu'ils veulent", a-t-il par ailleurs dit à Radio Sport.
"Nous compatissons avec l'Afrique du Sud". Mais il a reconnu que la France et l'Irlande avaient totalement le droit de faire campagne contre les recommandations de l'instance, et s'est dit convaincu que la France organisera un tournoi exceptionnel en 2023. "C'est un pays plein d'histoire et de classe, la nourriture et le vin, c'est juste remarquable", a-t-il dit. "Mais nous aurions aussi apprécié d'aller en Afrique du Sud. Nous compatissons avec l'Afrique du Sud qui a probablement cru il y a deux semaines que la partie était gagnée."