La Coupe du monde de football 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, va changer de format par rapport aux précédentes éditions dont celle au Qatar en décembre 2022 où l'Argentine avait glané le sacre en finale face aux Bleus. 48 équipes prendront part à la compétition (contre 32 jusqu'à présent) et constitueront douze groupes de quatre sélections. Un nouveau format qui laisse plus de chances aux petites nations de se qualifier, ce qu'a souligné Arsène Wenger dans Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures) : "Je soutiens totalement", a ainsi réagi l'ancien entraineur des Gunners.
Le format du Mondial prévoyait depuis 1998 une phase de poules avec huit groupes de quatre équipes, les deux premiers décrochant leur ticket pour les huitièmes de finale. Désormais, les deux premiers de chaque groupe ainsi que "les huit meilleurs troisièmes" accèderont aux seizièmes de finale, précise l'organisation, allongeant d'une étape la phase à élimination directe. Plus d'équipes et donc plus de matches. Le prochain Mondial comprendra 104 rencontres contre 64 pour le précédent format. "Sur l'ensemble de la compétition, ça fait beaucoup de matches. Mais à titre individuel, il n'y a qu'un match en plus par équipe", a ainsi défendu Arsène Wenger, aujourd'hui à la tête du Développement du football mondial à la Fifa.
Injustice pour l'Afrique
Mais pour Arsène Wenger, malgré cette modification important du règlement, certaines inégalités vont persister. Notamment concernant le continent africain. Alors que les pays d'Afrique avaient cinq tickets qualificatifs pour le mondial (pour 54 pays), l'Europe en avait 13 (pour 55 pays). "C'est totalement injuste", s'est emporté Arsène Wenger au micro de Céline Géraud.
La nouvelle formule permettra néanmoins d'avoir davantage de représentants africains. En effet, neuf pays d'Afrique (ou dix en cas de playoff pourront désormais prétendre à une qualification pour le Mondial. L'Europe passera de 13 à 16 tickets. Une réduction de cette inégalité mais qui ne la résorbe toutefois pas complètement. Même si "ça se rééquilibre un peu", le Lorrain espère que la Fifa continuera dans cette optique-là.