Le nageur hongrois Tamas Kenderesi, engagé aux Championnats du monde à Gwangju, en Corée du Sud, est accusé de harcèlement sexuel et n'est pas autorisé à quitter le pays pendant dix jours, a indiqué la police locale dimanche. Arrêté et interrogé à propos d'un incident survenu dans une boîte de nuit de Gwangju, à quelque 300 km au sud de Séoul, dans la nuit de samedi à dimanche, Kenderesi, 22 ans, médaillé de bronze olympique du 200 m papillon en 2016, a ensuite été relâché, alors que la police poursuit son enquête, a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale.
"Il est libre mais il ne peut pas quitter la Corée"
L'encadrement de l'équipe de Hongrie et la Fédération internationale de natation (Fina) ont confirmé que Kenderesi était rentré au village des athlètes, mais qu'il n'était pas autorisé à quitter le pays pendant les dix prochains jours.
"La Fédération hongroise de natation, en coopération avec le personnel de l'ambassade de Hongrie en Corée, fait son maximum pour clarifier les accusations à l'encontre de Tamas Kenderesi," écrit-elle dans un communiqué. "L'athlète a droit à la présomption d'innocence pendant l'enquête, mais s'il s'était reconnu coupable, la Fédération engagerait des poursuites", précise-t-elle, en ajoutant "condamner tout acte qui porte atteinte à la dignité humaine". "Pour l'instant, il est libre mais ne peut pas quitter la Corée", a déclaré à l'AFP le directeur de la Fina, Cornel Marculescu.
Kenderesi, médaillé de bronze olympique 2016 et médaillé d'argent 2018 du 200 m papillon, nie les accusations le visant, selon la presse locale. A Gwangju, il s'est classé huitième du 200 m papillon en milieu de semaine.