Ancien chef de la Brigade de Recherche d'Intervention (BRI), en poste notamment pendant la Coupe du monde 1998, Jo Querry estime que la rencontre opposant la France et Israël prévue ce jeudi devait se tenir dans les conditions initialement prévues. Ce dernier a regretté, dans l'émission On marche sur la tête, la tournure que prend cet évènement sportif.
Un peu plus de 24 heures avant la rencontre opposant la France à Israël , jeudi au Stade de France, l'ancien chef de la BRI Jo Querry a affirmé qu'annuler ou déplacer la rencontre aurait été "un renoncement politique inacceptable". S'il concède que l'évènement représente "une occasion pour certaines personnes malveillantes de commettre un acte violent", il rappelle que son dispositif -il était chargé de la sécurité lors du Mondial 1998 disputé en France, NDLR- avait été capable de gérer des rencontres à haut risque, opposant l'Angleterre à l'Argentine ou les Etats-Unis à l'Iran.
Jo Querry regrette également que la rencontre soit devenue davantage un "acte politique" qu'un "événement sportif, convivial et festif". Dans un contexte tendu, marqué par des violences antisémites à Amsterdam la semaine dernière à la suite d'un match de football, 4.000 membres de forces de l’ordre seront mobilisés , dont ceux de la BRI.