Le Nîmes olympique évite finalement la rétrogradation en National. Le club gardois, convaincu de tentative de trucage de match, a vu mercredi sa sanction commuée en 8 points de pénalité pour la saison prochaine par la commission supérieure de la Fédération française de football (FFF).
Par ailleurs, la FFF a réduit les suspensions de Franck Toutoundjian (6 mois dont 3 avec sursis au lieu de 2 ans ferme), soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire, de Mohamed Regragui (6 mois, dont 3 avec sursis au lieu de 1 an dont 6 mois avec sursis), coach mental de Nîmes au moment des faits. Les dossiers de Serge Kasparian, actionnaire principal de Nîmes à l'époque et condamné à dix ans d'interdiction de licence, et de Michel Moulin, également soupçonné d'être intervenu en tant qu'intermédiaire et interdit de toute fonction officielle et de licence pour un an, ont été transmis au comité exécutif de la FFF.
Nîmes échappant à la relégation en National, trois équipes du bas de classement de Ligue 2, Valenciennes (16e), Ajaccio (17e) et Orléans (18e), sont désormais à la lutte pour éviter la dernière place pour la descente, vendredi, lors de la dernière journée du championnat. A l'issue de deux jours d'auditions d'une cinquantaine de personnes, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait constaté le 17 mars en première instance que quatre matches de Nîmes avaient "fait l'objet d'approches, de contacts, qui peuvent être qualifiés de tentatives d'arrangement" : CA Bastia-Nîmes, Dijon-Nîmes, Caen-Nîmes, Créteil-Nîmes.