Interrogé par L'Equipe, à la veille du dernier match de l'équipe de France avant l'Euro face à l'Ecosse, Olivier Giroud répond à ses détracteurs. Aux Giroud-sceptiques, Olivier répond sans langue de bois, à une semaine du début de l'Euro. Nouvelle "tête de Turc" du foot français, l'attaquant d'Arsenal dénonce le "déferlement médiatique" à son sujet, et évoque avec précaution le cas Benzema.
"Je serai toujours critiqué". Et Olivier Giroud commence par les sifflets reçus lors de sa sortie lors de France-Cameroun à la Beaujoire lundi soir. "Je n'y prête plus vraiment attention, mais certains commentaires me reviennent aux oreilles. Je préférerais entendre des choses sympas sur moi. Mais qui fait l'unanimité aujourd'hui ? Je serai toujours critiqué...", commente-t-il. Pas habitué à se prononcer devant les médias, peut-être à sa défaveur, Giroud se justifie : "Moins on m'entend, mieux je me porte".
"Les pro-Karim et les pro-Giroud". Autre sujet brûlant abordé, avec retenue, par l'attaquant : Karim Benzema. "Il y a eu un déferlement médiatique autour de moi parce que je suis le concurrent de Karim. Il y a les pro-Karim, et les pro-Giroud. Je ne peux rien y faire."
Proche de Mathieu Valbuena, Olivier Giroud est plus amer sur la non-présence du Lyonnais : "ça me fait chier pour lui et je lui ai dit qu'il nous manquait. Dans la vie du groupe déjà, parce que c'est un déconneur. Sur le terrain ensuite, parce qu'il nous a souvent tiré d'affaire. Le 'Valbu' décisif va nous manquer, comme le Karim décisif". Giroud ne fait pas de vagues en interview, comme sur le terrain en fait.