En 49 matches avec les Bleus, il a marqué 17 fois, et notamment 7 fois lors des 7 dernières rencontres. Olivier Giroud, attaquant de l'équipe de France était l'invité d'Europe 1, mardi, à trois jours de France-Roumanie, match d'ouverture de l'Euro. Avant d'évoquer son cas personnel, l'attaquant a défendu Didier Deschamps après les déclarations de Karim Benzema, Eric Cantona et Djamel Debbouze, qui s'indignaient tous - de manière plus ou moins explicite - d'une sélection raciste en équipe de France. "Je n'ai pas besoin de m'exprimer par rapport à ça. J'ai mon idée sur la question, mais je la garde pour moi. En tout cas, ils ne peuvent pas nous traiter, et le coach le premier, de racistes. Je ne peux pas l'accepter !", a-t-il lancé.
"Concentré sur le carré vert". Ses performances lors du match amical face à l'Ecosse samedi, où il a marqué à deux reprises, ont fait taire les critiques des "Giroud-sceptiques" qui auraient préféré voir Karim Benzema sur le terrain. Le lendemain du match, l'attaquant a dîné avec François Hollande et toute l'équipe à Clairefontaine. Le président de la République n'a pas manqué de rappeler aux Bleus qu'ils étaient "la France, toute la France", en référence aux récentes polémiques. Le président "a beaucoup insisté sur le fait de rester concentré sur l'essentiel : le terrain, le carré vert, d'essayer de faire abstraction de tout ce qui se dit autour de l'équipe de France ces dernières semaines", a révélé Olivier Giroud.
"Être laissé tranquille". Une visite présidentielle que le footballeur n'a pas prise à la légère. "Ce n'est pas rien, c'est le président de la République avec tout ce que cela comprend : beaucoup de respect et d'écoute de la part des joueurs. Il a du charisme. Il a eu des mots justes, qui nous ont fait plaisir", a assuré le buteur. Olivier Giroud a par ailleurs assuré que la polémique Benezema n'a pas abîmé le groupe. "Nous sommes des sportifs de haut niveau. Nous sommes prêts à affronter la pression", a déclaré l'attaquant qui aimerait néanmoins "être laissé tranquille à l'approche de l'Euro".