Une domination outrageuse sur le circuit ATP. Depuis un an, Novak Djokovic assomme tous ses adversaires, dévorant tout sur son passage et ne leur laissant que des miettes. Le numéro 1 mondial, impressionnant vainqueur de Roger Federer en demi-finales de l'Open d'Australie, s'avance une nouvelle fois comme le grand favori d'un tournoi qu'il a déjà remporté à cinq reprises. En finale, il affrontera Andy Murray, dimanche matin à Melbourne, pour asseoir un peu plus son statut de roi incontesté du tennis mondial. Forcément, à force de tout gagner, "Djoko" a tué le suspense sur le circuit. Mais à Europe 1, on a trouvé cinq raisons de regarder (quand même) la finale du premier tournoi du Grand Chelem de l'année.
Parce que c'est la finale attendue. Le numéro 1 mondial contre le numéro 2, quoi de plus logique ? Si les amateurs de surprises ont préféré l'inattendue qualification en finale de l'Allemande Angelique Kerber chez les dames, les fans de tennis choisiront, sans aucun doute, le trentième face-à-face entre Novak Djokovic et Andy Murray. Même si le Serbe mène largement, 21 victoires à 9.
Parce qu'Andy Murray va bien finir par battre "Djoko". En cinq finales, Murray ne s'est jamais imposé à Melbourne. Pire : le Britannique a échoué à trois reprises contre le Serbe, en 2011, 2013 et 2015. Honnêtement, on a du mal à voir le numéro 2 mondial battre le numéro 1, irrésistible depuis un an. Mais on disait la même chose de Wawrinka contre Djoko l'an dernier à Roland-Garros. Alors, qui sait, peut-être bien qu'un jour, Murray finira par battre le Serbe à Melbourne. Et ce sera peut-être dimanche...
Parce que le public de l'Open d'Australie. Du soutien, Andy Murray en aura bien besoin pour battre Novak Djokovic. Il devrait en avoir du côté de la Rod Laver Arena, qui espère, comme beaucoup de fans de tennis, la chute du dictateur "Djoko". Le Britannique pourra en tout cas compter sur l'originalité de ses fans. Quatre de ses supporters avaient ainsi entonné une reprise du "Mambo Number 5" de Lou Bega en l'honneur de leur protégé, pour le plus grand plaisir du public australien. Si avec ça, Murray ne gagne pas…
Ladies and gentlemen....this is Murray Number Five. *cue music* #ausopenhttps://t.co/ppROzmIQ4E
— Australian Open (@AustralianOpen) 19 Janvier 2016
Parce qu'à Melbourne, il fait chaud. Le soleil, les shorts, c'est une perspective lointaine en Europe. Dans l'hémisphère sud, au contraire, l'été et la chaleur sont au rendez-vous. A Melbourne, les températures atteignent régulièrement les 30°c à cette période de l'année. A défaut de pouvoir vous-même vous balader en tongs, profitez (à distance) de l'été australien, sans à faire des heures d'avion.
Parce qu'il n'y pas que Téléfoot dans la vie. Un événement sportif majeur à 9h30, un dimanche matin, avouez que ce n'est pas toutes les semaines. Alors oui, les fans de sport et de foot en particulier sont habitués à écourter leur grasse matinée pour regarder "Téléfoot". Mais il n'y a pas que l'historique magazine de TF1 dans la vie. Une finale de Grand Chelem, histoire de bien commencer le dimanche, ça ne se refuse pas. Même si pour cela, il faut être abonné à Eurosport…