Lewis Hamilton, septuple champion du monde de F1, a révélé avoir subi des insultes et brimades racistes à l'école dans son enfance, faisant pour lui de cette période "la plus traumatisante" de sa vie. Il est désormais engagé dans une mission pour aider les jeunes issus des milieux défavorisés.
Lewis Hamilton a souvent fait part du racisme qu’il a subi lors de son ascension en sport automobile. Le septuple champion du monde de F1 révèle qu’il subissait déjà du harcèlement et des attaques contre sa couleur de peau à l’âge de 6 ans à l’école. Un épisode traumatisant pour l'as du volant.
Sur le podcast On Purpose, mis en ligne lundi, le champion métis de 38 ans, qui a grandi dans une petite ville près de Londres, raconte : "Pour moi, l'école a été la partie la plus traumatisante et la plus difficile de ma vie". "J'ai commencé à être harcelé à l'âge de six ans. Dans mon école, j'étais l'un des trois seuls enfants de couleur et des gars plus grands, plus forts me harcelaient très souvent", s'est-il souvenu : "Les coups tout le temps, les choses que l'on jetait sur moi, comme des bananes, et des gens qui utilisaient "le mot en N" (nègre) en toute tranquillité, des gens qui me traitaient de demi-sang, et ne pas savoir quelle était ma place : pour moi, c'était très difficile".
Un pilote engagé
Mais, poursuit Hamilton, "je ne me sentais pas de rentrer à la maison et de dire à mes parents que ces enfants me traitaient de nègre, ou que j'avais été harcelé ou frappé à l'école. Je ne voulais pas que mon père pense que je n'étais pas fort".
Considéré comme l'un des plus grands pilotes de tous les temps, Hamilton reste à ce jour le seul pilote noir de F1 noir. Il a créé la fondation Mission 44 et l'organisation Ignite, qui visent pour l'une à aider les jeunes issus des milieux défavorisés, et pour l'autre plus spécifiquement à promouvoir des pilotes parmi ces jeunes, en partenariat avec Mercedes.