France-Islande : Ce que vous ne savez pas sur le onze islandais

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TUTO - Ils ont été les bourreaux de l'Angleterre. Alors autant bien connaître les 11 Islandais avant le quart de finale de dimanche face à la France.

Vous ne les connaissiez pas avant le match de l'Angleterre. D'ici dimanche, il faudra pourtant s'intéresser aux 11 Islandais qui affronteront les Bleus en quart de finale de l'Euro. Au Lab Euro, on a décidé de vous donner un petit coup de main, avec cette présentation décalée.

Halldorsson

Hannes Halldorsson. Son vrai métier, c’est réalisateur. Hannes Halldorsson a notamment réalisé, entre autres clips et publicités, la vidéo de candidature de l’Islande à l’Eurovision. Footballistiquement parlant, c’est presque plus modeste encore. Le gardien islandais appartient au club néerlandais du NEC Nimègue (D2), mais c’est en Norvège, à Glimt, qu’il évolue.

 

 

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Birkir Saevarsson. Polyvalent, le garçon ! S’il évolue latéral droit avec sa sélection, Birkir Saevarsson a joué à tous les postes de la défense dans les clubs qu'il a fréquenté. D'abord en Islande et en Norvège, avant un transfert retentissant (non, on rigole), du côté de la formation suédoise d’Hammarby. Où il a, quand même, été désigné meilleure recrue de l’année en 2015 par les fans. A noter qu’il a déjà marqué un but lors de cet Euro. C’était contre la Hongrie, mais surtout, c’était contre son camp.

 

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Kari Arnason. Voilà un joueur de caractère. En 2011, il préférait être licencié par son club anglais de Plymouth plutôt que d’accepter une baisse de salaire. Et quand Cristiano critiquait le jeu de l’Islande après leur premier match à l'Euro, il rétorquait crânement : "voilà pourquoi Messi sera toujours un cran au-dessus de lui". Et Bim ! A 33 ans, il est aussi l’un des joueurs les plus expérimentés de son équipe. Cette saison avec son club suédois de Malmö, il a même disputé la Ligue des Champions.

 

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Ragnar Sigurdsson. Désigné homme du match face à l’Angleterre, Ragnar Sigurdsson n’est pas vraiment une encyclopédie du football. En 2013, avant un Islande-Croatie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde, il lâche, tranquille, à propos de Mario Mandzukic, selon Le Nouvelliste : "Je ne blague pas, je n'ai jamais vu ce gars. Il joue au Bayern, non ? Je ne regarde pas trop le championnat allemand". S’il croisait Thierry Henry (bible vivante du foot), il n’aurait donc pas grand-chose à lui dire. S’il le reconnaissait, déjà…

 

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Ari Skulason. L’homme a le sens du devoir et de la patrie. Alors qu’il évolue en club en milieu offensif, son sélectionneur l’exploite comme latéral gauche. Qu’à cela ne tienne. En 2013, quand le club norvégien d'Odense veut l’enrôler, il prévient que désormais, ce sera pour jouer latéral gauche. Stratégie gagnante, puisqu’il est indéboulonnable à ce poste avec l’Islande.

 

 

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Johann Gudmundsson. Johann Gudmundsson est une star. Si, si ! En tout cas à Charlton, club de deuxième division anglaise, dont il est l’un des cadres, tout le monde le connaît. Ce milieu a un parcours atypique. Alors que ses parents s’installent en Angleterre quand il est encore enfant, il décide de rentrer au pays pour… jouer au football. Finalement, le pari aura été assez réussi.

 

 

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Gylfi Sigurdsson. Le voilà, le meilleur joueur islandais. Et lui n’a pas vraiment misé sur la filière de son pays. C’est à Reading, en Angleterre, que, poussé par un père ambitieux, il s’est formé à partir de 16 ans, avant d’exploser à Swansea, son club actuel. Désormais joueur cadre de la première division anglaise, il est surnommé par certains médias "le Messi islandais". Rien que ça.

 

 

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Aron Gunnarsson. Le robuste milieu de terrain aux allures de viking est du genre précoce. A 15 ans, il est ainsi devenu l’un des plus jeunes joueurs de l’histoire à évoluer dans le championnat islandais de… handball. Plus à l’aise avec ses pieds, il choisit un peu plus tard le football, avec une réussite certaine. Mais il conserve de beaux restes avec ses mains. C’est lui qui est chargé de lancer les touches vers la surface de réparation, arme fatale de l’Islande dans cet Euro.

 

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Birkir Bjarnason. Pour certain(e)s, Birkir Bjarnason est LE beau gosse de l’Euro 2016. A 28 ans, ses cheveux longs et sa barbe de trois jours font de lui une gravure de mode, paraît-il. Sa ressemblance avec l’acteur Chris Hemsworth lui vaut le surnom de "Thor". Au Lab Euro, on préfère relever qu’il est, en sa qualité de joueur du club suisse du FC Bâle, ami avec Roger Federer. Ce qui nous rend encore plus jaloux que son physique de bellâtre.

 

 

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Jon Dadi Bodvarsson. Jon Dadi Bodvarsson a un cœur grand comme ça. L’ailier islandais, qui rejoindra Kaiserslautern après l’Euro, a en effet mis en place un fonds de dotation pour les jeunes sportifs de son pays, afin qu’ils puissent payer leur équipement sportif.

 

 

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Kolbeinn Sigthorsson. A Nantes, l’actuelle réussite de Sigthorsson, auteur du but décisif face à l’Angleterre en huitièmes de finale, agace. Car (cela vous a peut-être échappé) l’attaquant islandais évolue chez les Canaris depuis l’été dernier, mais il n’a pas vraiment ravi les fans cette saison. Ni le vestiaire d’ailleurs. D’aucuns le soupçonnent de s’être réservé pour l’Euro. Si c’est vrai, alors c’est réussi.