À peine l'affaire Djokovic terminée, la France met les points sur les i. La ministre déléguée chargée des Sports Roxana Maracineanu a indiqué qu'avec l'entrée en vigueur prochaine du pass vaccinal, les spectateurs et les sportifs professionnels devront être vaccinés pour pouvoir pénétrer dans les installations sportives.
En France aussi, les sportifs devront être vaccinés pour pouvoir jouer. Alors que le gouvernement australien a décidé d'expulser le numéro un mondial de tennis, Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19 , la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a indiqué qu'avec la mise en place du pass vaccinal , il sera obligatoire pour les spectateurs, et aussi pour les joueurs professionnels, d'être vaccinés pour pénétrer dans un stade ou une salle. Un revirement de la ministre, qui avait pourtant laissé entendre au début de l'affaire Djokovic qu'un protocole sanitaire strict permettrait au Serbe de participer à Roland-Garros sans avoir reçu la moindre injection.
Tout sportif étranger ou non devra être vacciné pour jouer en France
L'adoption définitive du pass vaccinal, dont l'entrée en vigueur est prévue autour du 20 janvier, a fait évoluer la communication gouvernementale. Désormais, tout sportif, étranger ou non, qui dispute une compétition dans l'Hexagone, devra être vacciné contre le Covid. Alors, même si d'ici Roland-Garros fin mai, la règle peut être adoucie, d'autres compétitions ne devraient pas échapper au pass vaccinal à l'image du tournoi des Six nations de rugby qui débute le week-end du 6 février, avec le match France-Italie.
D'ailleurs, le vice-président de la Fédération française de rugby, Serge Simon, a participé lundi après-midi à une réunion sur le sujet avec les organisateurs du tournoi des Six nations. "Je leur ai confirmé que le pass vaccinal allait remplacer le pass sanitaire", explique-t-il au micro d'Europe 1. "Effectivement, tous les joueurs qui viendront jouer dans des stades en France devront être munis d'un pass vaccinal valide", assure le vice-président de la Fédération.
La mesure doit aussi faire cogiter Didier Descamps. Début janvier, le sélectionneur de l'équipe de France de football avait déclaré que tous les footballeurs n'étaient pas vaccinés, ou pas totalement.