Le PSG a enfin brisé la malédiction. Après trois échecs consécutifs en huitièmes de finale, le club parisien s’est enfin qualifié pour les quarts de finale grâce à sa victoire sur le Borussia Dortmund mercredi soir dans un Parc des Princes à huis clos (2-0, 1-2 à l’aller). Au coup de sifflet final, Neymar et ses partenaires ont explosé de joie, avant de célébrer leur succès avec les milliers de supporters massés devant le stade. "Les images de joie qu’on voit, c’est un immense soulagement, plus qu’une énorme victoire", a analysé notre consultant Reynald Pedros, mercredi soir lors du débrief de ce huitième retour sur Europe 1.
"Le PSG a été concerné et appliqué"
"Dortmund a laissé filer la qualification au match aller, parce que le 2 à 1 était bien payé. Ce n’était pas un grand PSG, mais il a été concerné et appliqué. Je suis impressionné par les joueurs du PSG mais pas par son collectif. Ils peuvent encore progresser collectivement, et avec leurs joueurs ils peuvent tout espérer. Il faudra conserver cet état d’esprit, mais peut-être qu’au-delà du résultat un verrou mental a sauté, et que cette équipe va peut-être avancer un peu plus relâchée", a de son côté analysé le journaliste de France Football Nabil Djellit.
Reynald Pedros a également tenu à rendre hommage à l'entraîneur parisien Thomas Tuchel, qui avait été très critiqué par le match aller. "Le match retour a été gagné par Tuchel. Il est revenu à un schéma plus classique que les joueurs connaissent (en 4-4-2). On a vu une équipe qui a mis beaucoup d’intensité et d’envie dès le début du match. Il y a toujours eu la qualité technique pour ressortir le ballon, et aussi de l’efficacité, avec deux buts en trois occasions en première période", a conclu l'ancien joueur du FC Nantes.