Le défenseur ivoirien du Paris Saint-Germain Serge Aurier, qui véhicule une image de "bad boy" en France, a assuré dimanche qu'il "assumait" toutes "ses erreurs", et affirmé être prêt à s'exprimer à nouveau sur l'application Periscope en cas de victoire en Ligue des champions.
Insultes et altercations. "J'assume tout, j'apprends de mes erreurs. Cette année là, c'était un peu difficile parce qu'on a oublié le sportif et on a pensé plus à la personne mais cela ne m'a pas plus affecté que cela", a déclaré Serge Aurier, dans un entretien accordé à TF1 réalisé après le match amical France-Côte d'Ivoire (0-0) mardi à Lens, son club formateur, et diffusé dimanche lors de l'émission Téléfoot. En février dernier, moins d'un an après une suspension de trois matches infligée par l'UEFA pour avoir insulté à distance un arbitre, il avait récidivé contre son entraîneur du PSG d'alors, Laurent Blanc, et moqué certains de ses coéquipiers sur l'application Periscope. Fin septembre, il a été condamné à deux mois de prison ferme après une altercation avec des policiers à Paris. "J'espère qu'on va gagner la Ligue des champions, et puis je vais le refaire (une vidéo Periscope). Mais si je le refait ce serait avec classe, avec la coupe. Ce sera plus drôle", confie-t-il amusé.
Hommage à Al-Khelaïfi. L'Ivoirien a surtout tenu à rendre hommage à Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, pour son soutien malgré ses frasques. "C'est quelqu'un qui m'aime beaucoup. Parfois j'ai trouvé ça un peu étonnant parce qu'avec tout ce que j'ai fait, je pense que si c'est un président "normal", il prend une sanction grave. Il m'a toujours soutenu et pour ça je lui dois tout mon respect. Si je suis encore là, c'est en grande partie grâce à lui", assure Aurier, qui voit son avenir au PSG.
En octobre dernier, l'international ivoirien a aussi fait parler de lui, avec le maillot des Eléphants cette fois-ci, pour avoir mimé un égorgement en fêtant un but contre le Mali le 8 octobre. "C'était une joie. Je pense qu'en Côte d'Ivoire, on a tous notre petit rituel de force. C'est rien de méchant", assure-t-il. Lors de la même rencontre, il a évité à un joueur malien d'avaler sa langue après un choc dans un duel... "J'ai eu le réflexe d'être là au bon moment. Dieu avait décidé que ce n'était pas son jour, voilà", a-t-il sobrement ajouté.