Il fera -10 degrés à l'extérieur du stade, mais les Bleus pourront se passer de gants et de collants grâce au toit rétractable de l'Astana Arena. L'équipe de France a besoin de gagner dimanche contre le Kazakhstan pour relancer une campagne qualificative pour le Mondial-2022 mal débutée. Le nul inaugural à domicile contre l'Ukraine mercredi a fait comprendre aux champions du monde que la route allait être longue jusqu'au Qatar. Mais entre le décalage horaire - 4 heures de plus au Kazakhstan -, un terrain synthétique difficile à appréhender et un adversaire surmotivé, le match de dimanche n'est pas joué d'avance.
"Recevoir l’équipe de France, je pense que c’est un défi fantastique pour le Kazakhstan. Ils vont faire en sorte de nous rendre la tâche compliquée. Il ne faut pas s’attendre à un match facile, sinon on risque de se faire secouer", prévient Hugo Lloris, capitaine de l'équipe de France. Si le Kazakhstan est en large partie en Asie, le pays avait choisi en 2002 de rejoindre les championnats européens pour s’offrir plus de visibilité.
"Au Kazakhstan, on ne pense qu'à ça"
Dimanche, le match aura lieu à huis-clos, au plus grand regret de Bakythian, 16 ans, qui joue dans un club de troisième division. C'est un match très attendu chez lui, confirme-t-il. "Tous mes potes du football ne pensent qu’à ça, ne parlent que de ça tous les jours. Tout le monde espère que le Kazakhstan puisse au moins marquer un but. Ce serait un honneur contre les champions du monde."
Grâce aux revenus du pétrole, le Kazakhstan a beaucoup investi dans les infrastructures et la formation. Son équipe nationale n’a pas démérité récemment face à la Belgique, s’inclinant de peu. Après avoir croisé Eden Hazard, les Kazakhstanais rêvent désormais de faire trébucher les coéquipiers de Kilian Mbappé.