La France favorite ? Oui, pour François Clauss. Après les prévisions de Goldman Sachs et des bookmakers européens, c'est au tour du chef du service des Sports d'Europe 1 de faire de la France sa favorite pour le titre final.
"La star, c'est l'équipe". Malgré les absences de Benzema, Diarra, Varane ou encore Sahko, la France peut bel et bien aspirer à remporter son Euro le 10 juillet prochain, selon François Clauss. Les problèmes qui ont touché les Bleus ces dernières semaines pourraient même être bénéfiques pour la cohésion de groupe : "Cette équipe dégage une âme, chose extrêmement importante dans le football moderne", estime ainsi François Clauss. Les absences de Benzema et Valbuena sur le front de l'attaque se révèlent profitables pour Griezmann, Coman, Martial ou même Payet "qui se lâchent, et dégagent une force collective".
Revers de la médaille ? La fragilité défensive des Bleus. "Une défense aussi peu huilée qu'une attaque performante", souligne le chef du service des Sports d'Europe 1. Et si la France pourrait bien soulever le trophée Henri-Delaunay le 10 juillet, elle n'est pas la seule à faire figure de favorite pour la compétition.
L'Espagne en rival n°1 ? Jamais la France n'a remporté de match contre l'Allemagne lors d'une grande compétition (Mondial 1982, 1986 et 2014). Championne du monde en titre, la Mannschaft a perdu plusieurs cadres (Lahm, Klose) et ne semble pas aussi dominatrice que l'Espagne après son titre mondial de 2010. L'Espagne justement, menée par un "Iniesta au sommet de son art", arrive en France en tant que co-favorite du tournoi et avec un esprit de revanche, après son élimination prématurée au premier tour du dernier Mondial au Brésil, en 2014.