Le nouveau ministre des Sports, Gil Avérous, a comme priorité "de répondre aux attentes des clubs" pour faire face "à une augmentation assez conséquente du nombre de licenciés", a-t-il après la passation de pouvoirs lundi. Interrogé sur ses priorités, le maire de Châteauroux, a d'abord expliqué qu'il fallait "répondre aux attentes des clubs, puisque dans la foulée de l'engouement créé par le succès des Jeux olympiques et paralympiques, on doit faire face à une augmentation assez conséquente du nombre de licenciés dans les clubs, avec pour le coup des préoccupations très terre-à-terre de nos responsables de clubs sportifs de trouver des créneaux".
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"Le sujet de l'héritage des Jeux (...) sera quelque chose d'essentiel", a-t-il ajouté. "Comment on fait pour continuer à faire que le soufflé ne retombe pas ? C'est vraiment la mission que m'a confiée le Premier ministre", a-t-il assuré. Cet élu local, dont la ville a hérité des épreuves olympiques de tir après un imbroglio en Seine-Saint-Denis, est connu pour son investissement associatif.
Pas la fin de l'engagement politique d'Amélie Oudéa-Castéra
Après un discours d'Amélie Oudéa-Castéra, qui est revenue sur ses deux années au gouvernement les "plus passionnantes" de sa vie professionnelle, Gil Avérous a dit vouloir "poursuivre sa dynamique", devant l'ex-délégué interministériel aux JO Michel Cadot devenu conseiller de Michel Barnier, le patron de l'Insep Fabien Canu ou encore des dirigeants du comité d'organisation ainsi que le conseiller sport de l'Elysée.
La ministre des Sports et JO sortante a été très applaudie après son discours. "Ce ministère a été créé en mai 2022, je le disais, pour renforcer le pilotage des Jeux. Et ce qui est beau, c'est qu'en retour, c'est lui qui s'est renforcé", a-t-elle vanté. Elle a glissé que son départ ne signait pas la fin de son engagement public ni de son engagement politique.
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Un nouveau ministre qui semble éloigné du monde du sport professionnel
Interrogé sur la garantie financière que doit donner le gouvernement français pour les JO d'hiver 2030 en France, le nouveau ministre, qui a aussi la jeunesse et la vie associative dans son périmètre, a répondu qu'il n'avait "pas plus d'informations là-dessus".
"Je peux vous garantir qu'effectivement le Premier ministre regarde ce dossier avec une attention particulière", a-t-il toutefois souligné, alors que Michel Barnier a été co-président du comité d'organisation des JO d'hiver d'Albertville en 1992. Cet élu, qui semble éloigné du monde du sport professionnel, a dit "espérer incarner l'image d'un homme engagé sur son territoire, plutôt travailleur, technicien, homme de dossier, homme de consensus".