Dix choses à savoir sur Jo-Wilfried Tsonga

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Jo-Wilfried Tsonga dispute vendredi sa sixième demi-finale en Grand Chelem de sa carrière.
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PORTRAIT DÉCALÉ - Avant d’encourager Jo-Wilfried Tsonga face à Stan Wawrinka en demi-finale de Roland-Garros, voici quelques anecdotes savoureuses sur le Français. 

Si vous regardez chaque année Jo-Wilfried Tsonga sur la terre battue de Roland-Garros, vous connaissez forcément sa fameuse danse des pouces pour célébrer ses victoires. Vous êtes également incollable sur sa capacité à flirter avec les 220 km/h au service et à envoyer des "parpaings" en coup droit. Mais certaines petites choses, parfois plus légères, vous ont peut-être échappé. Avant sa demi-finale face au Suisse Stan Wawrinka, Europe 1 vous aide à réviser le Tsonga.

"Le seul paysan du circuit". La jet set, le tapis rouge et les palaces cinq étoiles, ce n’est pas vraiment son truc. Il s’en accommode, bien sûr, tout au long de l’année quand il est en déplacement mais ce n’est pas vraiment son monde. "Je suis originaire d’un milieu simple, rural, je suis proche de la nature", expliquait-il il y a quelques années au journal Mon Quotidien. Plus rural que citadin et il en est fier. "Je pense que je suis le seul paysan du circuit ATP", lâchait-il en novembre 2011 dans les colonnes du journal L’Equipe. "J’adorerais venir à certains tournois en tracteur. Si, si, je vous jure. Mon tennis, c’est pareil. Je joue, bien ou pas, je râle, je crie, je hurle de joie. Mon tennis, c’est la vie".

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Issu d’une famille de sportifs. Le public français a découvert Jo-Wilfried Tsonga en 2008 quand il s’est hissé en finale de l’Open d’Australie (il s’est incliné face à Novak Djokovic, ndlr). Comparé immédiatement à Mohamed Ali pour sa ressemblance physique et ses qualités de "puncheur", les medias s’intéressent à sa vie et aussi à sa famille. On apprend à l’époque qu’il a mangé du sport dès les plus jeune âge. Son père a été handballeur professionnel au Congo. Le petit frère, Enzo, a été, lui aussi, professionnel. Basketteur, il a évolué une saison au Mans au poste d’arrière. Mais après des blessures à répétition, il a décidé d’arrêter sa carrière en 2012.

Plutôt mauvais perdant. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche en 2013, Gilles Simon avait accepté de "juger" certains joueurs du circuit. "Dans la famille ‘je n’aime pas reconnaître que l’autre vient d’être meilleur que moi’, le meilleur c’est Jo", estime à l’époque le Niçois. "Federer fonctionne aussi un peu comme ça. Quand il perd en étant bon, il a tendance à dire qu'il n'a pas si bien joué que ça. En fait, les deux se sentent si forts qu'ils pensent que le match ne dépend que d'eux ou presque".

Il plaît beaucoup aux cougars. Au bord du terrain, les fans de "Jo" ne sont pas toujours les petites têtes blondes et innocentes. L’année dernière, il a confessé dans une interview au site internet de L'Equipe ne pas laisser indifférentes les dames d’un certain âge… "À Indian Wells, à l'hôtel Esméralda, où on dort, c'est hallucinant : je me fais toujours alpaguer par des femmes de 55 ou 60 ans ! C'est réputé pour ça. Ces retraitées qui viennent, boivent et font un rentre-dedans incroyable !"

Chez lui ? Un mois et demi par an, pas plus ! Tous les tennismen professionnels vivent un peu tous le même quotidien : avion-hôtel-match-hôtel-avion… Et comme beaucoup de pros, Tsonga en a parfois un peu marre. "Je ne dors chez moi qu’un mois et demi par an", détaillait-il au journal Mon Quotidien, il y a trois ans. "Ce rythme de vie entre hôtels et avions devient parfois lassant. Je ne me plains pas, mais c’est une vie particulière".

Son pêché capital : la gourmandise. "Big Jo", c’est un 1,88 m pour 91 kilos. Un beau gabarit qui lui pèse beaucoup. "L’alimentation, ça reste l’une des choses les plus dures pour moi", confiait-il au journal Mon Quotidien avant le début de Roland-Garros, il y a quatre ans. "Je suis vraiment gourmand. Mon préparateur physique est parfois obligé de vider le minibar pour que je ne craque pas".

Il aime tout gérer. Les sportifs de haut niveau sont souvent extrêmement entourés, voire chouchoutés. Tsonga, lui, aime tout gérer. "Je décide de tout", avouait-il il y a quelques années à Francetvsport. Les horaires d'entraînements, mes hôtels, les sollicitations médiatiques, les choix des partenaires… Même si je consulte mes proches sur certaines choses, même si quelqu'un qui m'aide à la réalisation concrète, j'ai besoin de tout maîtriser. J'ai quitté mes parents à 13 ans, je me suis habitué à décider seul".

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Tsonga aime bien taquiner le goujon. Le 15e joueur mondial est plutôt chasse, pêche et traditions que bling-bling et jet set. Quand il a quelques jours de vacances, il adore pêcher. Avec une petite préférence pour "la mouche". Il pêche aussi "le carnassier en mer", a-t-il confiait à welovetennis.fr. A quand une petite pêche au thon avec Rafael Nadal ?    

Gros fan de New York. S’il voyage énormément, Tsonga ne cache pas un petit faible pour la ville de New York. "C’est une ville que j’adore parce qu'elle est éclectique", expliquait-il au magazine Club House en novembre 2013. "On y trouve de tout. Tous les genres se côtoient dans la rue. On s'y mélange énormément et, ça, c’est quelque chose qui n’est pas vraiment dans les mœurs en France. Ici, les gens ne se mélangent pas trop", regrettait-il.

Il a pleuré devant Les P’tits Mouchoirs. S’il n’est pas cinéphile, il aime bien se décontracter devant un film. Il avoue un penchant pour des gros succès français comme Les P’tits Mouchoirs et Intouchables. Il serait même un grand sensible. Allez, on balance, il détourne le regard mais il verse sa petite larmichette devant Les P’tits Mouchoirs

Le programme de vendredi (à partir de 13h) : 

Jo-Wilfried Tsonga (FRA/n°14) - Stan Wawrinka (SUI/n°8) 
Novak Djokovic (SER/n°1) - Andy Murray (GBR/n°3) 

Europe 1 vous faire vivre la demi-finale entre Jo-Wilfried Tsonga et Stanislas Wawrinka vendredi après-midi :

> Sur Europe 1 (match commenté en direct et en intégralité)

> Sur Europe1.fr (live à suivre ici : http://www.europe1.fr/direct-video )

> Sur les comptes Twitter @Europe1 et @Europe1Sport