A 100 jours pile de l'événement, la flamme olympique des Jeux de Rio de Janeiro a été officiellement remise au Brésil mercredi. Mais l’heure n’est pas aux célébrations dans le pays d’Amérique latine. Le Brésil traverse une grave crise économique et politique, avec en point d’orgue la procédure de destitution à l’encontre de la présidente Dilma Rousseff.
Dans ce contexte pesant, les Brésiliens s’intéressent-ils dès lors aux JO ? Pour Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), "on ne parle pas du tout des JO au Brésil". "On en trouve la trace dans les aéroports internationaux, mais les Brésiliens sont accaparés par la crise économique et politique", a affirmé le spécialiste de l’Amérique latine, interrogé mercredi soir sur Europe 1.
"Il risque d’y avoir des problèmes". "Hors des stades, il risque d’y avoir quelques petits problèmes. C’est le moment le plus dramatique que traverse le pays depuis la fin de la dictature. Cette double crise peut avoir des résonnances dans les quartiers où se trouvent les touristes et les amateurs de sport", a également estimé Jean-Jacques Kourliandsky.